Kyo Ri | I need to know

Une dernière tempête de neige dans ce pays hivernal. La dernière de l’année avant que le printemps prenne place et que la vie reprenne possession. Les parents ont eu du mal avant d’atteindre l’hôpital respectif pour l’accouchement. Perdre ses eaux, des contractions, le travail commence de plus en plus avant d’atteindre les urgences. Prendre la dame en charge pour l’accouchement par la suite. Si douloureux et la poussée... Cela semble insupportable et prend une éternité en entendant la femme criée à plein poumon. Pourtant, cela prend quelques heures avant que tout cela s’arrête. Certes, l’homme, qui accompagne sa belle, se pose des questions, mais pas longtemps avant d’entendre l’enfant pousser son premier cri. Entrant dans la salle, il voit pour la première fois sa fille ; étrangement blanche. Le duvet sur sa tête de couleur blonde. Des questions viennent à son esprit avant qu’on lui explique la situation. Elle est albinos, enfin, pas entièrement. Qu’est-ce que cela voudrait dire ? Ils vont l’apprendre bien après pendant que la petite va grandir. Pour le moment, rien ne pourra changer le bonheur qui est à son comble dans cette chambre d’hôpital. Le quatrième enfant de ce couple est officiellement né, mais aussi la première fille. Quelle joie inespérée pour les parents peu commun. Oui, ils ne sont pas des êtres humains ordinaires comme les autres, mais bien une famille de fae volant qui tente de se cacher aux yeux de leur compatriote, les fae elfiques. Même si la malédiction de Carmine fait rage depuis bien de trois siècles ; ils se méfient. Car selon l’histoire du patriarche, il aurait été exploité pendant de nombreuses années avant qu’une malédiction puisse apparaître et mettre fin à son calvaire pour ensuite refaire confiance, tomber amoureux et fonder une famille par la suite. Sauf que tous ses efforts soient en vain.

Dix jours après la naissance de cette Eva Rose, la chaleur commence peu à peu à faire face dans cette ville canadienne. Un nombre considérable de test était faite avant de laisser la garde de la petite à l’entièreté de ses parents. Le médecin expliquant qu’elle sera sans doute photophobie, ne supportera pas non plus le soleil à moins de prendre des précautions. Cependant, il n’avait pas uniquement les parents ou même la famille du poupon qui était impatient à l’arrivée du bébé. Il avait bien un inconnu qui guettait dans l’ombre un moment propice pour jouer un très mauvais tour. Un fae elfique avait déjà des antécédents auprès du père de famille, il y a longtemps et, il désirait se venger de plus belle. Il ne manquait plus qu’un instant, un battement de cils avant que tout dégénère et devienne une catastrophe pour la famille. Vous savez que les faes volants sont vulnérables lorsqu’ils sont sous leur petite forme ? Écraser et leur vie n’est plus qu’un simple souvenir ? Ainsi ce qui résumait grossièrement leur nuit. Un accident sanglant, des écrasements et un kidnapping. Il aurait pu prendre également les autres enfants dans cette famille, mais non. Impossible, un vrai massacre pour cette famille qui disparaissait peu à peu que le sang s’écoulait hors d’eux et que le cœur cessait de battre. Un fae elfique qui a prit un bateau puis un avion avant d’arriver dans un nouveau monde, sur une petite île. Eva Rose n’existait plus désormais, mais plutôt Han Kyo Ri qui venait de naître dans un pays beaucoup plus chaud que le sien initialement. Des vies perdues comme si on avait soufflé sur une flamme de bougie ; elle part en fumer.

Une petite fae volante qui a appris rapidement ce que s’était une vie de servitude. Très jeune, on me montrait ce que s’était le ménage et ce que s’était la cuisine alors que je tenais à peine sur mes pieds. Ils m’avaient appris également ce que s’était d’être docile et d’être emprisonnée lors des lunes rouges. Je me rappelais uniquement des barreaux en métaux et des grosses mains qui me saisissaient dès qu’on me hurlait dessus pour me transformer avant de ne plus me souvenir de rien. Des rires qui résonnaient tel un écho dans la pièce lugubre. Les entendant s’exclamer que j’étais si payante pour eux et qu’en vieillissant ; je serais peut-être plus. Ils parlaient également de couper mes ailes de papillon, jaunes et noires, afin de recevoir plus de finance. Et dire que j’étais idiote et si naïve à cette époque en me disant que c’était tout à fait normal d’être aussi exploitée et que c’était ça une famille. Ceci dit qui était ses ils ? Mon père, le fae elfique ainsi qu’un humain qui avait les mêmes idéaux que le premier. Ils étaient des associés, c’était ce qu’ils se répétaient à se dire et à se convaincre malgré tout, alors que je savais qu’un n’hésiterait pas à poignarder l’autre dans le dos. Ils étaient tous les deux cupides. Un n’hésitait pas de s’exclamer que je lui appartenais et que l’autre se vantait de pouvoir prendre ma poudre et aller au-delà si l’envie lui donnait. Si, pas besoin de faire un dessin sur cela ; il ne fallait pas que je sois seule auprès de cet humain.

Malgré les nombreux points négatifs, j’ai quand même vécu des bons côtés. Allant à la petite école malgré tout, me faisant des amies. Une vie quoi de plus banale alors que je savais ce qui m’attendait en arrivant à la maison. Je me vois encore quitter l’école et marcher avec des petites copines, hésiter un long moment avant de tourner dans ma rue car je savais qu’après ce n’était pas plaisant. Je savais qu’en regardant les parents des autres enfants que ma situation n’était pas aussi ordinaire que j’aurais voulu. Une part de moi, me disait d’endurer et que le bon serait à venir, mais l’autre ne supportait déjà plus du tous les supplices. Je me sentais tomber bien bas et de me dire que c’était ça vivre une vie. Et oui, en si bas âge, je devenais rapidement mature, je n’avais pas d’autres choix, malheureusement.

Adolescente, j’ignore si c’est à cette période que j’avais senti une brisure se faire. Une fissure qui allait être incollable et qui allait fragiliser toute mon existence, même aujourd’hui. Au Lycée, ma différence ne passait pas inaperçu, c’était un fait. Le problème étant bien sûr dans la maison. En arrivant à contre-cœur chez moi, j’avais bien vu que la porte de chez moi était grande ouverte. À l’intérieur, tout était chaos et bordel. Toutes nos affaires étaient détruites ou bien saccagés. Des vandalistes ? Je commençais à marcher à l’intérieur et fouiller si je ne trouvais pas un quelconque indice hormis quelques éclaboussures de sang sur les murs. Je ne comprenais pas ce qui se passait et du coup, je continuais mon périple pour déterminer ce qui se passait. Vous vous souveniez que je me souvenais ce qui se passait lors des lunes rouges quand j’étais petite ? Adolescente, c’était différent. Comme si mon cerveau effaçait ce moment, comme si je me voilais le visage pour me sauver. Faisant des cauchemars de moi hurlait, pleurait, suppliait et des grosses mains qui apparaissaient. Toutefois, l’endroit qu’on m’enfermait étant bien au sous-sol et c’était en parcourant ma maison que j’avais bien vu le cadenas sur le sol et la porte grande ouverte. M’engouffrant dans cet endroit, j’ai bien vu l’homme aux grosses mains joncher sur le sol - aka l'humain - sur le sol. Les yeux rivés sur la porte comme s’il s’attendait à me voir. Remarquant grossièrement qu'il n'avait aucun signe de plaie... Me retenant de crier, je bloque ma bouche avec mes mains avant de continuer. Me faisant toute petite, volant dans ce sous-sol, j’entendais des rires sadiques qui m’avaient donné froid dans le dos. Alors que je m’apprêtais à découvrir qui cela peut bien être ; quelque chose me percuta me faisant tomber dans l’inconscience. Me réveillant à l’hôpital, j’étais à ma forme humaine, coucher sur le lit, parsemer d’ecchymoses. J’avais du mal à respirer. Tout ce que je me rappelle étant bien une étrange femme qui me souriait et qui me disait que dorénavant je continuerai ma vie auprès d’elle. Comme si elle allait devenir ma tutrice. C’était étrange dame qui était notre voisine. J’avais su que quelque chose clochait, mais tout ce qu’on me disait c’est qu’on niait tout événement que je me rappelais me disant que ma maison avait été la cible de cambrioleurs un peu trop violent et que c’était à cause d’eux que j’allais avoir de grosses cicatrices sur le corps, par la suite, il y avait eu une violente incendie, mais je ne me souvenais pas de cela du tout. Pourtant arrivée devant mon ancien chez moi, il n’avait plus rien uniquement qu’un tas de ruine en cendre.

« Que voudrais-tu recevoir pour ta fête ? » Après la situation à l’hôpital, je vivais avec ma voisine qui était dorénavant ma tutrice. Son comportement, je le trouvais étrange, bizarre, et parfois incohérent. Comme si elle prétendait que sa vie était si parfaite alors qu’elle cachait quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Cette dame m’horrifiait si gentiment envers moi que c’était louche. Tout comme la question qu’elle m’avait posée ci-dessus. D’ou elle savait ma date d’anniversaire ? Et d’ou elle connaissait ma vie entièrement ? Certes, elle avait été notre voisine pendant des années, mais je ne lui adressais aucunement la parole ? Ma réponse à sa question avait été une “maison de poupée” mais pas n’importe laquelle, mais celle que je pourrais jouer à l’intérieur avec la forme de fae. Elle trouvait cela étrange, mais elle avait accepté sans broncher. Donc ainsi, la maison de poupée devenait mon sanctuaire. Cet endroit que personne n’avait le droit de jeter un coup d’oeil ni même de vouloir l’ouvrir pour fouiller. Personne. C’était à cet endroit que je commençais à empiler des feuilles concernant ma vie passée avec mon père. Le pourquoi il a disparu et le cadavre de l’humain dans mes souvenirs. C’était à cet instant que je commençais à aimer à faire des recherches et à apprécier le royaume de la criminalité. Regarder des dramas policiers, commencer à faire comme eux avec ma maison de poupée remplis de fils rouge et de papier, photographies et même articles. Comment faisais-je pour écrire ? Disons qu’il fallait bien que je commence à avoir des contacts et ce contact me permettrait de rétrécir quelques trucs essentiels.

Après le Lycée, je quittais rapidement la demeure de cette voisine. Madame Cho me faisait horriblement peur pour une question que je n’avais pas conscience et d’ailleurs, j’avais des ecchymoses qui apparaissaient après les lunes rouges et je me rappelais de rien. À la majorité, il fallait que je me trouve un appartement, mais aussi une université qui allait accepter des bourses. Cependant, il fallait que je travaille à mes dépends. Travaillant en tant que barmaid dans un club, on m’avait interpellé pour devenir danseuse érotique. J’avais suivi les cours de danse de poteau, mais j’avais cessé pour continuer de servir les boissons et continuer mes études. Cela dit ; la direction de l’université me posait un gros dilemme me disant que je devais débourser davantage pour poursuivre dans la criminalité ou poursuivre dans un autre domaine – que selon mes moyens – je pouvais me le permettre ; ainsi je me tournais dans le journalisme.

Un journaliste ça n’empêchait pas mes recherches au contraire, j’avançais petit à petit même pendant que je me retrouvais sans indice. Pourquoi mes recherches ? Pour retrouver mes souvenirs, mais aussi pour retrouver mon père. Je ne reniais aucune piste autant dans les tueurs en séries vampires ou bien dans les accidents tout à fait aléatoires, enquêtant sur la disparition. Un journal en ligne m’avait contacté pour que je prenne une place dans leur équipe. Même si le salaire est moindre que je le pensais, au moins, il me permettait de quitter mon travail en tant que barmaid pour me concentrer sur mes études. Alors qu’un jour, je croise un mystérieux jeune homme, si intriguant et pourtant, il avait été si aimable en me vendant quelques informations quand je lui avais bombardé de questions. Si gentil au point de me voler un bracelet que je gardais sur moi sachant que je le possédais depuis que j’étais enfant. Me rappelant que je perce le mystère un jour et que désormais il avait disparu. Sur le coup, j’avais regardé sur le sol avant de me rendre compte que c’était ce kleptomane qui me l’avait volé. Je me disais que je ne le reverrai pas de sitôt, mais étrangement, je l’avais recroisé par hasard et m’avait rendu curieuse. M’attachant de plus en plus à lui sans que je m’en rends compte. Comme un insecte attiré par l’odeur sucré. Je n’aurais jamais pensé que j’abandonnerai mon appartement pour aller dans le sien incluant ma maison de poupée. Et je n’aurais jamais pensé m’intéresser à lui malgré toutes ses activités qu’il procédait. Une bonne chose malgré l'histoire horrible que j'avais vécu ? Peut-être que le vent a fini par tourner en ma faveur. Suis-je en paix malgré mes recherches ? Peut-être.

UNE FAE ! UNE FAE ! UNE FAEEEEEEEEEEEE
Quelle histoire Q_Q z'avez intérêt à prendre soin d'elle, les deux lustucrus sinon j'vous envoie Mamie !

Félicitations à toi ! Tu es officiellement validé.e    
Il est temps pour toi de te lancer dans tes aventures au sein de la société mystérieuse de Jeju. Pour le recensement, pas de panique, tu n'a rien à faire. C'est nous qui nous en occupons. La seule paperasse obligatoire ici, c'est de poster ton activité rp tous les mois et bien la tenir à jour surtout. Tu peux également, si tu le souhaites, poster une fiche de liens pour ton personnage ou aller voir celles des autres membres. N'hésite pas à aller voir les autres membres par MP ou sur la Chatbox pour des liens et RP. Promis, ils ne te mordront pas normalement !

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Tu peux voir ici toutes les manières possibles de gagner d'la thune pépouze, ça te donnera peut-être des idées ~