Ce soir-là Cleo et moi étions sortis avec certains de ses amis. Pour une fois ceux-ci je ne les détestais pas, bon je ne les aimais pas pour autant mais ils étaient supportables de mon point de vue. Nous étions allés dans un petit bar entre l’université et chez nous. Nous avions eu le temps de rentrer pour nous changer, j’avais enfilé ce qui me passait sous la main d’un peu mieux qu’un jogging et un t-shirt. Une fois tous les deux prêts nous sortions de l’appartement pour nous rendre sur le lieu du rendez-vous. Sur le chemin, Cleo étions main dans la main comme à notre habitude mais en arrivant nous devions les lâchées à contre cœur, je lui fis un rapide bisous sur la joue à l'abri des regards avant d’entrer.

La soirée se passais agréablement certainement dû aux verres que nous avions bus via divers jeux d’alcools. J’étais assis à côté de Cléo, l'avait discrètement glissé ma main vers la sienne pour qu’il la saisisse s’il le voulait bien. Sans vraiment m’en rendre compte, je m’étais beaucoup rapproché de lui, posant une main sur sa joue.

«  Chaton, tu es tout rouge t' as chaud ? » Demandais-je en riant me doutant bien que c’était à cause de l’alcool. A ce moment je ne me rendais pas compte que les autres nous regardaient et à vrai dire je m’en foutais. Une fois que j’étais certain de son état, je lâchais sa joue pour prendre une gorgée de soju. Je n’étais pas du genre à boire beaucoup mais j’aimais bien un peu de soju de temps en temps, c’était d’ailleurs pour ça que je ne refusais pas les invitations pour sortir boire un verre, enfin c’était surtout pour être avec Cleo, nous faisions toujours tous ensemble alors lorsque nous étions séparés même quelques heures il me manquait terriblement.

Tu étais vraiment dégouté, tu voulais passer la mâtiné dans les bras de ton petit ami et non terrorisé en face de vos mères respectives. Tu avais beau essayer de rester calme, la façon dont ta mère s'adressait à toi te faisait sortir de tes gonds. T'en avais marre qu'elle sous-entende que tu aies une petite amie, t'en avais jamais voulu et tu n'en n'aurais jamais, il n'y avait que Cleo et tu n'avais jamais voulu quelqu'un d'autre.

Mais alors tu te figeas aux propos de la mère de celui-ci. Elles savaient ? mais elles savaient quoi ? Pour vous deux ? Non c'était impossible, personne de la meute ne savait, elles n'avaient pas pu l'apprendre. Mais vu la réponse c'était bien ça et Cleo fut le premier à répondre.

Il n'avait pas tort, déjà vous étiez deux garçons mais en plus vous aviez grandi ensemble, presque dans la même maison, elles pouvaient ne pas comprendre vos sentiments.

«Les garçons... Pour etre honnête, on s'en doute depuis plusieurs années maintenant. Au début on avait du mal a se faire à l'idée que nos fils partageaient ce genre de sentiments mais on ne pouvait pas nier la vérité, vous vous aimez et ça ce voit, cette petite étincelle quand vous vous regardez, ce n'est pas que de l'amitié. » Expliqua la mère de Cleo d'une voix douce.

«Et on serait de terrible mères si on était en colère alors que nos fils sont heureux. » Ajoutas ta mère. Tu n'en croyais pas tes oreilles, c'était vraiment aussi simple que ça ?

Tu ne savais pas quoi répondre, ton seul réflexe fut d'enlacer Cleo pour le serrer fort dans tes bras. Puis tu te leva vers la mère de Cleo pour lui attraper les mains.

«Je prendrais soin de lui avec moi il ne sera jamais malheureux c'est promis ! » T'exclamais-tu très sérieusement.

Tu n 'était pas certain, mais si c’était vrai… tu étais avais peur de leur réaction. Elles avaient beau ne pas avoir l’air d’être venue pour les engeler, Cléo restait sur ses gardes, leur mère pouvais faire peur par moment. Mais surtout, il ne voulais pas les décevoir, qu’elles les rejettes, qu’ils soient rejetés par la meute. Ils étaient comme une famille, comme des frères, avait été élever ensemble, dans le même berceau… il y avais de quoi dérouté. Mais a la plus grande surprise du brun, Déjà leur maman semblait savoir depuis longtemps, mais en plus, elles avaient l’air de très bien le prendre. Et cleo n’arrivait pas à croire qu’elle semblait le savoir depuis si longtemps… ils avaient été si aveugle ?
Il était totalement abasourdi par toutes les nouvelles.

Dire qu’ils s’étaient inquiétés, qu’ils s’étaient caché… tout ça pour que ça se passe si simplement… Mais elles avaient du sacrément se foutre de d’eux la dernière fois, il aurais pu s’en offusquer si Isaac ne s’était pas levé. Les yeux de Cléo s’ouvrir en grand en voyant ce que faisait son petit ami. Est-ce que Isaac venait vraiment de promettre de veiller sur lui a sa mère…C’était a la fois adorable et terriblement gênant. Et la gênante prit le dessus. Ils se connaissaient depuis le berceau, il n’avait pas besoin d’être aussi formelle avec sa mère. Cléo attrapa le bas Isaac par le col pour le tirer en arrière, l’étranglant peut-être a moitié au passage.

-Arrête Isaac c’est gênant…

Il pouvait déjà sentir ses joues qui avait rougies… Il se ferait pardonner plus tard envers son petit ami pour ça. Un regard vers leurs deux mères qui rigolait et Cléo ne savait plus comment agir. Il avait horriblement envie d’enlacer Isaac, mais maintenant, ça avait une toute autre valeur aux yeux de leurs maternelles.

-Vous savez depuis si longtemps ? Mais on sort ensemble depuis quelques mois seulement…
-Et bien oui, vous étiez les seules a ne pas le savoir.

Cléo se mordit la jour… Est-ce que réellement toute la meute les avaient observer de loin en attendant de voir quand ils enlèveraient le bandeau de devant leurs yeux ? C’était embarrassant. Puis une révélation le frappa. Pourquoi donc leur mère leur disaient tout ça aujourd’hui, et pas la dernière fois ? la seule raison que Cléo voyait, il préférait que ce ne soit pas ça. Pitié qu’elles ne soit pas au courant que c’était leur première fois la veille. Même si les marques de Isaac pouvait laisser des doutes la dernière fois aussi il en avait dans le coup.

-Mais… pourquoi vous décider de nous en parler aujourd’hui ?

Tu étais tellement soulagé que vos mères aient réagi comme ça. Tu avais si peur qu'elle cherche à vous séparer, sans Cléo tu ne serais pas capable d'être heureux, tu l'avais toujours eu dans ta vie et ne supporterais pas de la vivre sans lui. Tu n'avais pas pu t'empêcher de promettre à sa mère que tu allais veiller sur lui, comme si ce n'était pas ce que tu faisais déjà depuis toujours.

Mais tu fus pris de cours par Cléo qui te tirait en arrière t'étranglant à moitié. Mais tu fus presque choqué qu'elle vous disent savoir depuis si longtemps, toi tu ne t'en était rendu compte que l'année précédente alors comment pouvait elle savoir que vous aviez des sentiments l'un pour l'autre.

Donc tout le monde le savait à pars vous ? Celà voulait dire que la meute entière attendait qu'eux le découvrent ? Tu étais extrêmement mal à l'aise à l'idée qu'ils vous aient observé tout ce temps. Mais quand Cléo posa sa question tu compris directement où il voulait en venir... Ce n’était pas possible ? Elle ne pouvait pas savoir pour leur nuit ? Les murs étaient épais non ?

«Oh et bien.... » Commença la mère de Cléo mais elle fut vite coupée par la tienne qui cherchait bien moins ses mots.

«Hyun jae a côté vous as entendu hier soir.» C'est là que ton visage devint complètement rouge, c'était la situation la plus gênante possible sur terre. «Enfin mon petit Isaac a perdu sa virginité, je commençais à me dire qu'il finirais sa vie puceau. »

«Maman !» T'exclamais-tu, tu croyais mourir de honte. Pourquoi elle devait dire toutes ses choses à voix haute... Tu voulais juste qu'elle s'en aille pour pouvoir mourir sur ton lit la tête sous ton oreiller.

Cléo n’arrivait pas à croire que tous le monde soit au courant pour leur sentiment respectif sauf eux. C’était fou quand même qu’eux, les principaux concerner, ne soit au courant de rien. Et c’était embrassant de se rendre compte que tous le monde les observait… Connaissant leur meute, ça n’étonnerais même pas Cléo qu’ils aient prit des paris. C’était si gênant. Mais le pire fut quand Cloé se rendit compte de la présence de leur père ; il posais la question, priant pour que ce ne soit pas vrai mais… Malheureusement il n’eut pas trop le temps d’espérer puisque la mère d’Isaac coupa cours en disant qu’on les avaient entendu.
Le brun sentit son visage devenir cramoisie de gêne. Dire que la veille il en avait parler à Isaac et qu’ils s’étaient dit que on n’avait pas dû l’entendre. C’était sans parler le voisin qui avait un mur commun avec la chambre de son petit ami. L’oreille fine du loup garous avait dû percer l’isolation du mur. Pourtant, il n’avait pas été si bruyant ? si. Mon dieu que c’était gênant. Leur mère savait qu’ils avait fait l’amour. Et en plus, c’était impossible de nier. Ils auraient dû aller dans un love hôtel, ils auraient été tranquille. D’ailleurs Cloé n’était pas sur qu’il pourrais refaire quoi que ce soit dans cette appartement en sachant qu’on pourrais les entendre.

-Et vous vous trouver rien de mieux que de venir le lendemain ? Tu t’exclama après Isaac en serrant sa main.
-Roh, ne fait pas vos timides, c’est quelques choses de naturel. Et puis nous étions trop heureuses pour attendre ! S’exclama
-Ou voulais aussi être sûr que vous vous étiez protéger.

Cléo ouvrit la bouche ans savoir quoi répondre, totalement bouche bée avant de jeter un regard a son petit ami. Il avait envie de s’enterrer sous terre c’était si gênant. Leur mère, leurs meutes, ils étaient si intrusifs. S’il ne savaient pas leur mère si pipelette, peut être qu’ils auraient pu en discuter avec un peu moins de gêne. Mais Cléo le savait, tout ce qu’ils diraient ferait le tour de la meute. Et leur vie sexuelle ne regardais personne a part eux deux.

-Oui, mais enfin, ça vous regarde pas !

Tu étais terriblement gêné, comment vos mères pouvaient être aussi crues. Qu'elles personnes saines d'esprit feraient exprès de venir le lendemain matin de la première fois de son fils ? Vraiment ils étaient tous fous dans votre meute.

Mais tu ne t'attendais pas à ce qu'elle soit si intrusive, en quoi ça les regardait ce que vous aviez fait. Tu regardais Cleo aussi gêné que lui, tu ne savais pas quoi répondre mais t'étais vraiment gêner et un peu saoulé de leurs comportements.

«on n'est plus des enfants maman ! Bien sûr qu'on s'est protégé et non vous n'avez pas à venir nous voir pour ça ! » T'énervais tu. « Bientôt vous allez nous demander ce qu'on a fait ? Ça suffit maman vous êtes gênante. » Répondis-tu en soupirant, resserrant sa main avec celle de Cleo.

«Bah vu que c'est toi qui amènes le sujet, on se posait la question avec ta maman Cleo. Lequel de vous fait la fille ? » Demanda-t-elle sans aucune gêne.

Tu deviens tout rouge, perdant totalement tes moyens. «Mamaaaaan arrête je t'en supplie ! » Te plaignais-tu, t'avais juste envie de disparaître.

Pourquoi est ce qu’ils devaient avoir des mères comme ça ? elle ne s’entendaient pas, par contre quand ils s’agissait de les faire chier, elle s’entendant à merveille ! Cléo se sentait juste mort de gêne fasse a toute les question et leur regard scruter. Car il le sentait, elles les observaient sous toutes leur couture, comme pour avoir plus de détails de la vielle. Et non, Cléo ne leur dirais rien du tout, c’était une certitude. Ça ne regardais que Isaac et lui, la prochaine fois, ils mettrais de la musique ou alors il iraient ailleurs. Cléo n’avait pas envie d’avoir leur commère de meute qui écoute à la porte.
Isaac resserra sa main en répondant a son tour à leurs mères. Au moins, ils étaient sur la même longueur d’onde sur le sujet. Il hocha vivement la tête pour approuver les propos de son petit ami. Gênante, c’était le mot qui résumais leur mâtiné.

Mais quand Cléo vit la mère d’Isaac prendre la parole, il le sentait très mal. Elle semblait bien trop intéresser pour que ce soit innocent. Et malheureusement, il avait eut raison. Quand elle avait finit de parler, Cléo rougit jusqu’au oreille… c’était si indiscret. Il ne comprenais pas comment leur mère avait bien put dire ça.
Isaac supplia sa mère d’arrêter mais a la grande surprise du brun, sa mère fit un sourire fier.

-Tu vois, je te l’avais dit que c’était ton fils.
-Il n’a pas avouer non plus… Répondit la mère d’Isaac.
-Aucun de nous deux ! Tu répondis totalement gêner en les coupant dans leur conversation. On est de garçon, aucun ne fait la fille ! et en plus, ce ne vous regarde pas.

Il commençait même à s’énerver, c’était si indiscret et ça vous rendait tellement gêné. Lui qui voulais juste profiter de Isaac au réveil après la nuit qu’ils aveint passer, il fallait que leur mères s’ne mêle et vienne les faire chier. Et ne plus, visiblement, elles avaient parié sur vous. Et ça, ça t’énervait beaucoup. Il se releva, attrapant les poignets de leurs deux mères pour les obligés à se lever puis les guida jusqu’à la porte.

-Maintenant, est ce que vous pouvez sortir Comme vous vous en doutez, on est fatigué. Il ouvrit la porte en leur montrant la sortie. Bonne journée et merci pour le petit déjeuner.

Et sans leur laisser répondre il ferma la porte derrière elles. Peut être que ce n’était pas très respectueux, mais elles étaient les premières à ne pas l’avoir fait. Et Elles avaient dépassé les bornes.

T'avais envie de disparaitre simplement disparaître de cette terre. Vos mères étaient de vraies vipères quand il s'agissait de votre vie privée. Tu ne savais plus quoi dire pour que ça cesse, elles avaient vite compris la situation avec ta réaction, tu ne voulais plus rien dire.

Heureusement Cleo prenait les choses en main et s'interposait. Il les foutait rapidement à la porte, te soulageant enfin. Tes épaules qui s'étaient raidie au fur et à mesure de la conversation se détendaient enfin.

« Cleo... » Soupirais-tu en roulant vers lui pour te réfugier dans ses bras. «Je les déteste, pourquoi est-ce qu'elles sont si gênantes ? Moi qui voulais juste qu'on passe une matinée tranquille, c'est raté... On peut quand même prendre le petit dej dans le lit tu crois ? » Tu n'avais pas attendu qu'il réponde pour le tirer dans ta chambre pour le pousser sur le lit et vite allez chercher les plats qu'avait amené vos mères.