J’ai faim. L’heure du repas est bien entamée et je suis coincée dehors cela fait quelques minutes de cela. Ma journée était longue et épuisante. La pêche aux infos n’a pas été aussi fluctueuse que j’aurais voulu, mais tout de même, je crois avoir avancé un peu. Je notais tout dans mes notes avant de rentrer dans ma maison de poupée et de rentabiliser les informations que j’ai. Sauf que, je suis embêtée. Pourquoi donc ? Cela fait quelques temps que l’impression de me faire suivre ne cesse d’accroitre. Je regarde souvent par derrière ou bien je me dépêche de rentrer. Cette fois, je n’ai pas pu. Après avoir sorti de l’autobus près de chez mon “amoureux”, j’entendais des pas derrière moi, qui avançait plutôt rapidement. Sur le coup, j’empresse le pas, mais je me suis dite que c’était normal qui a du monde aux alentours puisque nous n’étions pas la nuit, mais bien une soirée bien entamée. J’ose un léger regard par derrière, remarquant un homme avec une casquette sur la tête non loin de moi. Me disant que ce n’était qu’un passant, rien de plus, mais j’aurai dû suivre mon intuition.
Tournant dans la rue de l’appartement dont je me tape l’incruste depuis quelques temps, on me saisit par le bras afin de me plaquer contre le mur. Cet homme mystérieux au couvre-chef est là, devant moi. Me toise du regard, cela ne me dit rien qui vaille. Vous savez que je ne me laisse jamais faire dans de telle situation ? Au contraire, je n’ai pas froid aux yeux. Je replace même sa veste et sa casquette en attendant patiemment qu’il jure après moi, m’insulte ou quoique ce soit. Je ne sais pas si la tension semble se calmer ou encore s’intensifie. Je sais néanmoins qu’on me saisit la main avant de l’apporter à ses lèvres. M’embrassant les jointures de mes doigts, tout en ne me lâchant pas du regard. Je le regarde attentivement afin qu’il n’est pas plus loin puisqu’il ne m’intéresse pas du tout et que son geste ne m’allume pas. Je ne suis pas d’humeur à charmer cet individu, j’ai très faim et encore, je veux retrouver les bras de l’homme qui m’attend - ou pas – dans l’appartement qui se trouve à quelques pas de moi. Puis, le silence se casse. Me chuchotant que si j’avais besoin d’informations ou encore de ses services, je saurai où le trouver. « Connais-tu un certain Han Joon ? » demandais-je avec curiosité alors que le contact de cet individu s’amplifie de plus en plus. Me répondant que non, je reprends brusquement mes mains et le repousse. « Alors, tu ne m’es plus utile. » soupirais-je avant de le pousser afin qu’on me donne une bonne espace. Et sous sa stupéfaction, je lui fais signe aurevoir de mes doigts avant de rentrer dans l’immeuble et aller dans l’appartement de celui que je voudrais davantage être dans ses bras.
Ce n’est pas dangereux de ma part de donner un sacré vent ? Malheureusement oui, mais j’ai conscience que j’ai davantage d’ennemi que d’amis qui m’entourent. Cela dit, j’essaie la plupart du temps de disparaître de leur vue en sortant mes petites ailes de papillon afin de ne plus les revoir. Ou bien, je porte souvent une perruque afin de cacher mon identité. Cette fois, cet homme que j’ai connu en commençant mes recherches sur mon père. Disons qu’il ne lâche pas le morceau quand il s’agit de moi. Cela fait tant d’année qui tente de m’accrocher à son hameçon, mais s’il savait qu’on m’a harponné plus solidement. Ceci dit, entrant dans l’appartement, je finis par faire un gros soupire avant de dire plus fort : « Tokki, je suis entrée ! Tu as mangé ?» demandais-je alors que je retire ce que j’ai dans les pieds et me dirige vers la cuisine pour me/nous préparer un repas. « Désolée pour le retard, mais on m’a retenu plus longtemps que prévu. » D’ailleurs, il ne faut pas que j’oublie de cacher mes notes dans ma maison de poupée pour que personne ne lise. Je vais me laver les mains et aller cacher dans l’immédiat pour ne pas que Tao – s'il est là - qu’il met la main sur mon bloc-note.
Vivant comme un couple, mais étions-nous considérés comme tel ? Nous n’avons jamais utilisé les mots comme « je t’aime » ou « mon amour ». Cela a évolué naturellement, sans qu’on puisse dire quelque chose. Une rencontre, puis une autre et ainsi de suite. Nous avions succombé à l’autre et depuis c’est devenu comme aujourd’hui. Nous n’avions pas besoin de conclure quoique ce soit malgré que tous nos gestes se font avec fluidité. C’est ce que j’apprécie avec Tao. Pas besoin de se casser la tête, pas besoin de remuer ciel et terre, tout se fait au gré du vent et nous vivons comme tel. Certes, l’histoire qui puisse offrir son corps à n’importe qui, ne m’enchante pas du tout. Toutefois, j’ai appris à vivre avec ce point et même à m’habituer. Je ressens toujours une petite pointe de jalousie, mais je sais pertinemment qu’il finira toujours par me voir, enfin, c’est ce que je me dis à chaque fois. Après tout, il reste mon vil tentateur, même s’il ne sait pas de quoi que je parle. Celui dont il ne cesse de me draguer, de m’allumer avant de vaquer à ses occupations. Il est naturellement taquin, mais c’est ce que j’adore chez lui. Pas besoin d’être trop guimauve quand on peut facilement s’amuser et rigoler ensemble. Cela devient davantage intéressant.
Alors le fait qu’on puisse s’enlacer comme cela, ma tête contre la sienne, c’est bien un bonus de notre « relation ». Me laissant faire, ne se plaignant pas. Il profite également de ce moment attendrissant autant que moi. Ça ne semble pas lui déplaire, si je lui fais ça à chaque occasion. Il ne semble pas aussi être lassé puisque je suis encore chez lui et à vivre avec lui. Dans un sens, j’aimerais que cela perdure, mais dans un autre, j’aimerais que cela évolue un peu plus. Je ne connais pas réellement ce que s’est être en couple généralement, mais à ce que je vois, j’aimerais qu’éventuellement on passe à une étape supérieure. Qu’entre nous, cela devient du sérieux et qu’il cesse d’offrir son cul et bien sa baguette à n’importe qui. J’aimerais être possessive et égoïste d’une certaine façon. Est-ce que ça va se réaliser ? Telle est la question. Puis durant le repas, cela vient au sujet « innocent », alors que je sais pertinemment ce qu’il aime ou pas. Et pourtant, il s’en amuse autant que moi. Souriant, amusée, je l’écoute attentivement. Alors, il adore que je lui touche plus bas ou j’utilise mes lèvres ? Aussitôt demander, aussitôt fait. Une lueur espiègle apparait le bout de son nez dans mon regard en le regardant. Comment pourrais-je le combler ? Devrais-je attendre que le repas soit terminé ou je le laisse languir ? Un vrai dilemme qui s’impose.
Finalement, j’ai opté pour le repas. Continuant de manger avec un sourire en coin. Continuant de prendre mes bouchées alors qu’on me demande si je voudrais goûter à ses plats thaïlandais. Que dire ? Ça me ferait un réel plaisir ! « J’aimerais ! Comme ça, je vais pouvoir goûter du thaï autre que ton corps. » je rigole un peu avant de continuer mon repas. Quand j’y pense, l’assiette de Tokki est bien énorme. J’ai la manie de trop remplir. Pour ma part, j’ai un appétit d’ogre comme si je n’avais pas mangé depuis des jours et des jours. Cependant, je prends ma dernière bouchée avant de me figer et de sourire. Déposant mes baguettes, je me lève de ma chaise pour aller à sa rencontre. Glissant mes doigts sur son bras pour aller les déposer sur ses épaules. D’ailleurs, une main se faufile dans son t-shirt pour aller lui caresser le torse pendant que je me penche vers son oreille pour lui mordiller et lui souffler ceci : « Tu veux que j’utilise ma bouche ou mes mains pendant que tu fais la vaisselle, mon tokki ? »
Tao ne parlait jamais de son passé, de la Thaïlande… tout était associé a ses yeux, et c’était compliqué pour lui de parler de certain détailles sans évoquer le reste. Il préférait tout taire. Et tout comme il laissait a Kyo son jardin secret avec sa maison de poupée, cette dernière ne posait pas de question sur le sujet. Le fait qu’il lui propose de préparer un plat de sa nationalité d’origine, c’était un grand pas pour lui. Presque une preuve d’amour, si seulement il se rendait compte de ce qu’il ressentait. Mais une preuve de son attachement a elle, ça c’était certain. Il n’était pas certain d pouvoir parler d’amour, et il n’avait pas trop envie d’y penser. Ça ne l’empêchait cependant pas de savoir qu’il tenait beaucoup à la blonde. Il sourit ravie de l’entendre accepter, ricanant a sa remarque.
-J’aime bien quand tu mange thaï moi. Se moqua-t-il gentiment.
Cette idée, de lui faire à manger resterait dans un coin de sa tête. Le ventre rempli, mais l’assiette bien vide, il regarde la demoiselle manger en face de lui, il serait toujours surpris de son appétit d’ogre alors que lui pouvait se contenter d’un paquet de nouille dans une journée. Il commença à la taquiner, sachant pertinemment qu’elle n’avait pas trop manger pour la suite de leur activité. Il ‘l’observa se lever, faire glisser sa main sur son bras lui provoquant un frisson. Puis cette main tentatrice s’infiltra sous son haut pour caresser sa peau alors qu’elle se penchait vers son oreille pour lui faire une proposition aguicheuse. Il sentait déjà son corps chauffé a l’idée de ce qu’elle évoquait. Faire les tâches ménagères alors qu’elle s’occupait si gentiment de lui ? Hum… non ça ne l’intéressait pas vraiment. Lui il préférait être cent pour cent avec elle. Et puis franchement. -Mais qui serais-je pour te dire quoi faire… Répondit-il taquin. Tu sais que j’aime quand tu me surprends mon ange.
Tao aimait croquer la vie a pleine dent, les imprévues ne le dérangeait pas, au contraire ça lui évitait de s’ennuyer. Et les surprises, surtout celle de la belle demoiselle qui vivait avec lui, il les appréciait beaucoup. Il se retourna assez et passa une main dans son coup pour approcher leur visage et coller leur lèvre.
-Je ne suis pas certain de vouloir, ni de pouvoir faire la vaisselle en revanche. Susurra-t-l contre ses lèvres.
Il laissa sa main glissée sur son épaule pour y déloger l’un de ses bretelles qu’il laissa pendre alors qu’il reprenait possession de ses lèvres. Oh peut être plus tard, la vaisselle, mais certainement pas en même temps… Et puis, c’était loin d’être un truc qu’il aimait, le ménage, le rangement. En même temps, qui appréciait ça ?
Mon thaï favori. Je suis contente qu’il puisse s’ouvrir davantage à moi, enfin... du moins ça me démontre qu’il tient à moi beaucoup plus que ses coups d’un soir. Je me sens moins comme la plupart de ses conquêtes, mais bien importante pour lui. Tokki, ce jeune homme frivole et si beau à la fois. Si séduisant. Je manque littéralement de synonyme pour le décrire tellement j’y tiens beaucoup à lui. Déjà, le fait qu’il puisse me dire qu’il allait me faire découvrir le plat thaï est un grand pas pour notre relation, à mon avis. Et j’en suis touchée. Cela me rend ému, mais pas assez pour que je puisse rester sans voix. Je dois toujours avoir le dernier mot, cela est plus fort que moi surtout dans de pareille circonstance. Au moins, il ne le prend pas mal quand je lui taquine ou je fais des blagues osées. Tao est encore plus beau lorsqu’il sourit et cette lueur de malice que je décèle légèrement dans son regard me séduit toujours plus sans qu’il puisse dire un mot ou faire un quelconque geste. Oui, c’est l’effet de Tao sur moi, je suis totalement à sa merci. D’où le pourquoi je ne dis rien à ce sujet, car je sais qu’il va prendre un malin plaisir d’en profiter. Autant garder cela secret.
Cette peau si douce, cette musculature découpée, je sens tout sous mes doigts. Me permettant d’imaginer chaque détail que je découvre tactilement. Un homme faisant la vaisselle ou autre, c’est si beau à regarder puisque j’ai une tâche ménagère de moins à faire dans cet appartement, mais aussi tout ce que Tao fait cela le rend totalement irrésistible. Sauf que... va t'il réellement le faire ? Non, je ne crois pas. Sinon, il est mon aimant et tout ce qu’il fait, il est comme le sucre dont les mouches raffolent et sont aveuglément attirées. Malheureusement, on peut me considérer comme un insecte volant vers cette source sucrée. Et atterrissant, je papillonne pour tenter de sortir le nectar pour me nourrir. Je parle encore de nourriture alors qu’on vient tout juste de terminer notre repas, mais il y a bien le plat de résistance qu’on puisse prendre ensemble. Lui laissant même le choix de sa préférence, mais on ne me répond pas, non, on me laisse le choix ce qui me fait grandement sourire. Qu’est-ce que je pourrais lui faire ? Appréciant sa proximité, je profite de sa chaleur corporelle quand Tokki se retourne, déposant une main à mon cou, et conquérir mes lèvres dont seul lui possède le secret. Je suis littéralement pendue à ses lèvres.
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Ah bon ? Pas de vaisselle ? C’est bien triste à entendre alors que je sens ma bretelle tombée sur mon épaule durant le baiser que j’intensifie. Le coquin qui ose agir de la sorte, assis confortablement à la table. Autant aller à la source de ses mauvaises idées en glissant une main sous le jogging et sous l’élastique de ses caleçons. Prenant possession de son deuxième cerveau, le caressant tranquillement, le massant soigneusement pour lui prodiguer toute sorte de sensation. Le stimuler, mais aussi lui donner tout le bien être dont il mérite. « Je confirme que tu ne peux pas faire la vaisselle. » soufflais-je contre ses lèvres dont je mordille avant de rigoler. « Tu veux qu’on continue ici ou on se dirige ailleurs ? » Une simple question que je lui pose avant de lui faire signe de se lever légèrement avant de tirer d’un coup sec tout le bas pour qu’il soit à moitié nu. « Tu as le temps de choisir. » Ça oui, même si je reprends d’où j’avais arrêté il y a quelques secondes plus tôt. Je ne lui mets aucunement la pression, mais j’aime le taquiner de la sorte pour pimenter un peu les choses.
T’Kyo avait ce truc pour l’aguicher le taquiner, lui donner envie avec une facilité déconcertante. Oh il était déjà facilement tenté, peu importe la personne tant qu’elle lui plaisait. Mais Kyo, c’était diffèrent, elle avait une certaine attraction sur lui. Et elle n’avait rien besoin de faire pour qu’il la désire. Sentir ses doigts glissés sur sa peau… Il avait toujours aimé que Kyo ne demande jamais d’où venait ses cicatrices. Tout comme lui ne demandait jamais riens sur sa maison de poupée. Ils avaient chacun leur jardin secret et ça lui allait très bien. Il l’appréciait beaucoup, mais parlé de ses cicatrices, il n’était pas sûr de pouvoir pour le moment.
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Leur lèvre c’était vite retrouvé, comme de jumelle qui se cherchaient. Tao s’amusa a faire glissé cette bretelle pour la titiller. Il sentit alors sa main délicate se glisser sous son pantalon le faisant soupirer de bienêtre. Celle manière qu’elle avait de s’occuper de lui était beaucoup trop agréable ne faisant que l’excité d’avantage et elle devait le sentir sous ses doigts.
-La vaisselle ? Non je ne connais pas ce mot.
Au oui, actuellement elle lui faisait totalement oublier le sens du mot, il ne voulait même pas savoir ce que c’était, bien plus intéresser par ce qui se passait entre eux. Il réfléchit a la question posé en même temps qu’il s’écartait de la table et elle en profita pour faire glisser sous pantalon de jogging et sous sous-vêtement. Il se retrouvait a mortier nu devant elle mais ça ne le dérangeait pas le moins du monde, au contraire. En revanche, la belle blonde commençait a être un peu trop habillé a son gouts. Il sentit de nouveau sa main sur son membre le faisant gémir.
-Je sais pas toi… mais je n’ai pas vraiment envie de bouger… Il fit une petit pose un sourire taquin aux lèvres. Si ma dulciné préfère une surface moelleuse, ont peut s’arranger.
Il l’approcha délicatement de son corps et fit glisser les cheveux blonds pour libérer une partie de son cou puis glissa son visage pour embrasser la peau de son coup puis son épaule puis remontant pour y laisser des traces. Quelque gémissement traversaient ses lèvres contre sa peau douce a cause du traitement quelle lui infligeait. Il était frustré qu’elle porte cette robe longue, ne pouvant glisser ses mains sous son vêtement comme il le voulait.
Parfois je me demande ce qui me prend de m’habiller d’une façon aussi compliquée. Pourquoi je ne peux pas prendre des vêtements faciles à retirer, facile d’accès ? Je ne possède pas la réponse à cela. Je me lève le matin, je prends des vêtements avant de me dire “je m’habille comme ça aujourd’hui” rien de plus, rien de moins. Certes, à chaque fois je regrette ma façon de m’habiller surtout quand tokki réceptionne mes coquineries. Je regrette encore plus quand il essai d’avoir les mains baladeuses, mais il est restreint. Que dois-je faire dans ces moments-là ? On n’a pas trente-six solutions. Cependant, chaque chose à son temps. Autant profiter que Tao soit docile pour lui procurer du bien et de le taquiner. J’aurais bien aimé qu’on puisse ranger le tout avant de passer à autre chose, mais les choses se sont déroulées autrement. Ce n’est pas grave, c’est ma faute puisque j’ai commencé à jouer avec le feu. Parlant de feu. Sa peau a toujours été aussi brûlante ? Et ce bijou dans son cou, que signifie-t-il ? Je l’ignore, mais quand il fait un froid de canard comme maintenant, je ne regrette en rien. Je me blottis contre lui, je me réchauffe assez rapidement, alors imaginez sous les couettes dans le lit ? Ah ! Je m’endors à un claquement de doigts. Vous savez “tomber dans les bras de Morphée” ? Il est mon Morphée.
Décidément, le mot vaisselle ou bien tâche ménagère n’existe plus dans son vocabulaire et je le comprends totalement. Son esprit est totalement ailleurs. Son deuxième cerveau est occupé avec ma main. Surtout quand je l’ai déshabillé pour avoir facilement accès, ses gémissements se font de plus en plus agréable alors que je lui bisoute la mâchoire. Je pourrais continuer de m’amuser pour ensuite le laisser en plan, mais je crains que je sois sur un point de non-retour. Il ne me laissera pas partir aussi facilement surtout pas après ce que je lui fais actuellement. Autant continuer de lui procurer du plaisir et aussi à entendre sa merveilleuse voix souffler dans mes oreilles. Je souris alors que je continue d’attaquer avec mes lèvres, mais cette fois son cou. Il ne veut pas bouger ? Hm ? Que devrions-nous faire dans de telle situation ? On continue notre lancée ? Doit-on arrêter ? Doit-on le faire sur ce comptoir de cuisine ? Le salon sur le canapé ou bien dans la chambre ? Des endroits bien alléchants les uns que les autres. Alors, je dois choisir où nous allons atterrir ? C’est tellement prévisible. « Laisse-moi y réfléchir dans ce cas. »
On m’attire vers lui, ce qui me fait arrêter les baiser pour le regarder. Souriant amoureusement, c’est à son tour de m’attaquer. Je ferme les yeux en appréciant ce moment pendant que je continue de lui procurer du plaisir avec ma main. Des frissons parcourent mon corps, mais quelque chose nous dérange de plus belle. Reculant un peu, relâchant tout. Je prends le bout de ma robe afin de m’en défaire et de la laisser tomber sur le sol. Me retrouvant en sous-vêtement devant lui, je dépose mes mains sur ses cuisses pendant que je me rapproche vers lui. Lui volant un baiser, même deux, je glisse finalement mes mains sous son haut pour le lui retirer. « Qu’est-ce que mon homme suggère comme surface moelleuse ? » lui demandais-je avec un sourire aguicheur. « Sinon on peut se retrouver dans ta chambre, bien au chaud. » fis-je en lui effleurant sa peau du bout des doigts en descendant vers son intimité.
Depuis le temps qu’ils se fréquentaient maintenant, tao avait bien retenu une chose, Kyo savait à merveille s’occuper de lui. S’il allait à droite, à gauche, Kyo était bien une des personnes qui le faisaient le plus vibrer au lit. Ils étaient plus que compatible et il le savait bien. Et même là, avec sa main, elle lui faisait bien plus de bien que la majorité des personnes avec qui il avait pu coucher. Oh lui, ça ne le dérangeait pas de le faire sur la table, ou encore le canapé du salon ou le lit. Il se fichait de la surface ou de l’endroit. Même s'il avait un peu la flemme de se réellement se déplacer il laissait la possibilité a la blonde de choisir un endroit plus moelleux.
Embrassant la peau a sa portée, Tao fut plus que satisfait quand il la vit s’éloigner pour enfin retirer cette robe de malheureux. Il la dévora totalement du regard, son corps nu encore recouvert de ces sous-vêtements qui la mettait évidemment en valeur. Mais ils n’allaient pas rester bien longtemps. Il la regarda, curieux s’approcher de lui avant de lui voler quelques baisé… Puis ses mains délicates passèrent sous son haut pour le lui retirer. Il en profita, décrétant que c’était le bon moment pour totalement se défaire de son bas. À présent totalement nu, seulement séparé par les sous-vêtements de la demoiselle, il l’attira tout contre lui, gémissant doucement quand son membre se pressa contre le corps de la blonde. Il sentit d’ailleurs les doits de cette dernière effleurer sa peau.
-Mon ange, tu sais bien qu’il n’y a pas trente mille surfaces moelleuses ici, c’est le canapé ou le lit. Il répondit sur le même ton aguicheur. Mais si tu continues ce que tu faisais ici, je serais vite dans l’incapacité de me déplacer.
Ses mains descendirent plus bas, caressant ses cuisses avant de glisse derrière ces dernières et de les agripper pour la soulever. Il fit bien attention à ne pas perdre l’équilibre. Heureusement qu’elle était assez légère, parce qu’il était loin d’être le plus musclé. Mais ça ne voulait pas dire qu’il pourrait la porter très longtemps non plus.
-Si madame préfère le confort du lit…
Puis il avança, traversant le salon pour rejoindre sa petite chambre qu’il partageait maintenant régulièrement avec Kyo. Il déposa cette dernière sur le lit en délicatesse, maintenant plus concentré que sur elle et son corps il alla rejoindre ses lèvres pour les embrasser passionnément, tandis que ses mains défirent habilement son soutien-gorge libérant ainsi sa poitrine.
-Tu sais que j’adore ta lingerie, mais je te préfère quand même sans.
Ses lèvres quittèrent alors celles de la blonde pour descendre sur cette chaire maintenant a sa porter, s’attardant tout particulièrement sur le bout rosé pour lui procurer du plaisir.
Le plaisir de jouer avec lui. Le plaisir de voir mes doigts glisser sur sa peau et de le sentir réagir. Chaque réaction, chaque frisson est un pur bonheur à voir, car ça démontre que je lui fais énormément d’effets. Si ce n’est pas avec le toucher, c’est bien avec les habits. Lorsque je ne suis pas habillée avec cette satanée robe encombrante dont j’ai retiré précédemment, c’est bien en petite tenue quand il entre pour se coucher. Voyant son minois, voyant son regard – tout comme maintenant – se poser sur mon corps avec envie. Cela a toujours été ainsi entre nous. Nos corps en parfait symbiose, totalement compatible. Peu importe ce qu’il me faisait ou l’inverse cela se perdait avec des baisers pourtant chastes avant de terminer avec quelque chose de plus chaud tout comme son corps. Ce torse brûlant dès que je le touche même lorsque nous dormons simplement. Ses pectoraux à croquer que je pourrais mordre avec plaisir... Tout chez lui me fait énormément d’effets, comme lorsqu’il sort de la douche, je sors régulièrement de ma maison de poupée ou bien j’arrête tout pour le voir sortir uniquement vêtu d’une serviette comme tenu. Sacrilège. Un petit démon de la luxure et je me retrouve à être souillée de sa corruption.
Puis, me retrouvant en sous-vêtement et lui en costume d’Adam. Je cherche ses lèvres pour en dévorer et les sentir contre les miennes. Je n’aurais pas pensé qu’il puisse également retirer entièrement ses vêtements durant que je lui enlève le haut. Cela m’a fait bien rigoler avant de m’inciter à m’approcher de lui et de sentir son membre contre moi. Là, bien tendu. Attendant patiemment le moment propice pour se soulager. Pas maintenant, il faut attendre encore un peu. Après tout, je m’attends à être autant stimulée que lui alors que je lui effleure sa virilité sur le bout des doigts. Je l’ignore s’il peut l’apercevoir, mais uniquement avec son gémissement ; un énorme frisson parcourt mon corps. L’entendre ainsi dans un moment pareil est un pur délice pour mes oreilles. Cependant, je reçois un petit avertissement. C’est vrai qu’il n’a pas des tonnes de surface moelleuse, je le sais. Ceci dit l’avertissement étant bien sur le fait que je joue beaucoup trop avec le feu. Un sourire taquin s’étire sur mon visage. J’aimerais tellement qu’il puisse sortir la bête en lui. Mon expression faciale veut tout dire. « Hm... c’est tentant. » soufflais-je pendant que mes mains se dirigent vers l’intimité. « Tu le préfères tout autant. » Me transportant vers la chambre tandis que je regarde son merveilleux visage tout en profitant pour lui embrasser la mâchoire afin de le déconcentrer.
Finalement nous avons réussi à atteindre le lit. Me retrouvant sous lui avant de me faire attaquer par un baiser passionné qui me fait chavirer. Mes bras sont enroulés autour de son cou, ma main allant vers ses cheveux pour en saisir. Toutefois des mains baladeuses parcourent mon corps pour détacher l’agrafe de mon soutien-gorge et ainsi dévoiler ma petite poitrine. Je rigole à sa remarque avant de soupirer d’aise en sentant ses lèvres aller vers les bouts rosés. « Avoue, tu étais impatient de t’attaquer à ma poitrine. » Qu’il avoue ou pas, l’évidence se retrouve sous mes yeux. La tête calée légèrement plus bas en me faisant ressentir bien des choses. Fermant les yeux, appréciant l’envie et l’empressement qui ne cessent d’augmenter à chaque contact. Tao me fait beaucoup d’effet pour si peu. Je l’ignore si c’est son expérience ou bien s’il a un pouvoir en particulier qui s’active uniquement sur moi, mais c’est très efficace. D’ailleurs, je lui embrasse de temps en temps le haut de son crâne en soupirant de bien-être. J’ai la sensation que mon cœur est en train d’exploser tellement qu’il bat fort. Est-ce que tokki l’entend ?
Est ce qu'on allait arrêter ça là ? Dans le sens de le laisser faire et me laisser bombarder et attaquer sans rien faire ? Et bien non c’est mal me connaître et je n'ai tout simplement pas envie de le laisser s'en tirer comme ça alors que je l'ai chauffé depuis le début. Autant aller jusqu'au bout. Donc tranquillement, je relâche son emprise pour ainsi me redresser. Oui, je m’éloigne de lui dans ce lit afin de pouvoir chercher ses lèvres et de le faire coucher sur le dos. Enfin surtout le guider pour ne pas imposer ou quoique ce soit. Autant l'allumer ? On va lui mettre le feu. Ainsi tokki est sur le dos. Juste là me laissant – pour le moment – être la dominante des préliminaires. Je m'installe sur lui, le chevauchant soigneusement en parcourant son torse de mes doigts avant d'aller l'embrasser sa mâchoire, descendre vers son cou, mordiller sa clavicule avant d'aller vers ses bouts rosés à lui pour les titiller avec mes dents. La suite? Je descends encore frôlant mes lippes sur son ventre, me faisant approcher dangereusement de sa virilité dont je la saisie de ma main pour lui procurer autant de bien qu'il le mérite. Qu'il profite puisque désormais j'utilise ma bouche en lui lançant des regards espiègles et coquins. Comment ne pas satisfaire les pulsions de son homme ?
Impatient d’attaquer à sa poitrine ? peut-être bien. Tao savait comment faire perdre la tête a son ange, et ce qu’il faisait en faisant partie. Alors oui, on pouvait dire ça, mais il préféra se taire, se contentant d’un regard coquin envers Kyo. S’il y avait bien quelque chose qui ne le dérangeait pas le moins du monde, c’est d’être dominé. Après tout, il couchait avec homme comme femme, et ça faisait bien trop mal a certains hommes de ne pas mener la danse. Tao lui s'en fichait, il était versatile, alors voir Kyo prendre les devants, il adorait ça et ne le dérangeait aucunement. Il la laissa le coucher sur le dos, la voir ainsi, sur lui, c’était divin, ça l’excitait bien trop. Il ses doigts laissaient une trainé brulante sur son corps. Et ces baisers furent encore purs. Elle savait bien trop comment l’allumer… enfin pas comme si c’était déjà fait depuis un moment. Elle sembla tout intéressée de lui rendre la pareille et il ne se gêna pas pour exprimer qu’il appréciait cela en sentant ses dents sur ses tétons. Puis elle continua sa décente, toujours plats bas, avant de s’occuper de son membre d’abord avec sa main puis ensuite avec sa bouche. Et autant dire qu’elle était très douée à ça. La tête légèrement relevée, la regardant faire, il ne loupa pas ce regard qu’elle lui lança. Elle était diablement sexy comme ça. Il glissa l’une de ses mains dans ses cheveux platine alors que l’autre s’accrochait aux draps. Aller jusqu’au bout ne l’aurait pas dérangé, mais là, il avait aussi beaucoup trop envie d’être en elle, et de lui faire ressentir autant de plaisir qu’elle pouvait lui en procurer.
-Kyo. Gémit-il en la faisant arrêter.
Et dieux que c’était dur de tout stopper, mais il alla chercher ses lèvres pour les embrasser passionnément, sa main glissant doucement sur son ventre pour glisser sous son dernier tissu, voulant elle aussi lui faire voir les étoiles. Ses lèvres glissèrent dans son cou pour y laisser des marques. Il aurait bien continué plus longtemps, mais il commençait à devenir bien trop impatient, il atteignait son point de non-retour. Alors il l’aida à retirer son dernier vêtement et enfila une protection.
-Tu mène la danse mon ange ? Il questionna avec un sourire taquin.
Oh, il pouvait aussi reprennent les reines, mais il savait que Kyo aimait ça parfois, alors il préférait lui laisser le choix. Là-dessus, il n’y avait jamais aucun problème entre eux.
Ce corps sous moi est exquis à caresser autant qu’à regarder. L’embrasser est un pur bonheur. Ses cicatrices lui donnent un petit look de bad boy qui me charme un peu plus, même si j’ignore du pourquoi et du comment qu’elles sont arrivées sur lui. Peu importe. Je ne poserai pas de questions si son envie de me le dire n’est pas présente. Je ne cherche pas à savoir malgré la curiosité est bien là. Cependant, je suis davantage dans mes enquêtes concernant la disparition de mon père et des articles pour le travail que lorsque j’arrive à la maison je tente de me vider la tête autant que possible. Sauf que le sujet n’est pas sur mes recherches sans fin, mais bien ce qui est en train de se passer actuellement. Lui complètement nue sous moi et il me reste un dernier tissu cachant mon petit jardin. M’asseoir en califourchon sur lui est un délice et son regard rempli de désir vaut de l’or. Comment ne pas me sentir exciter dans un pareil moment ? Toutefois, je ne suis pas là pour le contempler ou lui faire des massages, oh non. Je le prouve avec ma bouche et en voyant sa réaction ; sa tête relevée en me regardant, puis finissant par gémir mon nom en m’arrêtant. Il ne veut pas continuer sur cette lancée ?
Non, il veut passer à autre chose, je le constate quand Tokki est allé chercher mes lèvres et qu’une main se glisse tranquillement sur mon ventre en direction de mon jardin. Glissant pour aller sous le tissu pour me procurer autant du bien dont je lui ai donné. Mon souffle est chaud alors que je m’approche de lui pour redonner un langoureux baiser. Gémissant quelques fois pour lui démontrer que j’adore son contact, mais ses lippes quittent les miennes pour aller à mon cou et me laisser des marques, le coquin. J’ignore ce qu’il a prévu, mais il manque quelque chose en moi que seul Tao puisse combler. Seulement, je n’ose pas l’interrompre puisque j’aime ce moment en particulier. D’ailleurs, c’est mon petit-ami qui décide de tout arrêter afin de retirer mon dernier vêtement. Souriant, je le retire pendant que monsieur décide de mettre sa protection. Dorénavant nue et lui finissant de mettre son latex, nous sommes parés pour passer aux choses sérieuses. Par quelle position allons-nous commencer ? Si je me fie à sa question et à son sourire, je serai dominante. « Tes désirs sont des ordres mon Tokki. » fis-je en m’approchant de lui pour lui mordiller sa lèvre inférieure.
Approchant de sa virilité, je m’arrête pour être en califourchon. Des jambes à chaque côté de ses hanches pendant que je lui caresse une énième fois son merveilleux corps qui s’offre en spectacle sous mes yeux. Cependant, je ne reste pas là à rien faire non plus. L’impatience est à notre apogée. On ne souhaite qu’une chose : se soulager ! Prendre plaisir et assouvir nos pulsions qu’avec le temps sont devenus un besoin vital. Alors, je prends son intimité entre mes doigts et tranquillement l’entrée se fait. Prenant le temps avant de l’enfoncer davantage en ne quittant pas des yeux. Qu’il profite de cette chaleur malgré qu’il soit chaud bouillant en ce moment. Puis doucement, je commence à me mouvoir. Bougeant lascivement mes hanches pour l’exciter, mais aussi lui procurer légèrement du bien. Commençant avec douceur quoique je ne suis pas obligée d’aller aussi calmement. Peut-être que Tokki souhaite plus que cela au lieu de ranger son épée dans mon fourreau. De toute façon, je mène la danse comme il me demandait plus tôt. Dans ce cas, je m’active un peu plus. Le poussant une nouvelle fois pour qu’il soit le dos et prenant appui sur ses pectoraux. Gémissant son prénom de temps en temps. Cependant, cela monte beaucoup trop vite à mon goût. Je n’ai pas eu le temps de m’arrête que le premier feu d’artifice éclate. Je ne pouvais pas m’arrêter sinon je serai frustrée, alors je continue. La finale d’un spectacle de feu d’artifice ; c’est comme ça que je ressens ce débordement de plaisir qu’on appelle également le septième ciel. Et bien, je n’aurais jamais pensé que j’étais autant prête. Ensuite ? Je m’écroule de plus belle sur Tao en cherchant tant bien que mal mon souffle même si ce que je souhaite c’est de goûter à ses lèvres.
Il la regardait, attendant de voir ce qu’elle déciderais, et visiblement, l’idée de mener la dance cette fois ci ne lui déplaisait pas. Il la regarda, se mettre a califourchon sur lui alors qu’il venait d’enfiler une protection avant qu’elle se laisse doucement retomber sur lui. Ils gardèrent le contact visuel entre eux tous le long de sa descente, s’enfonçant toujours d’avantage en elle. Tao soupira de bien être, il n’aurait pas pu attendre plus longtemps pour s’unir avec son ange, elle l’avait tant allumé. Ses mains vinrent se placer sur ses hanche, l’aidant à faire les mouvement, caressant la peau tendre par moment.
Il la laissa imposer le rythme, gémissant a ses mouvements et au plaisir qu’elle lui faisait ressentir. Elle le repoussa sur le dos, alors qu’il s’était légèrement redressé, le faisant sourire. Le plaisir montait doucement à ses mouvements et ils finit par la sentir trembler alors il l’aida davantage à continuer, voulant lui faire atteindre le septième ciel. Il la dévora du regard pendant ce moment, elle était magnifique ainsi. Elle s’écroula contre lui, haletante autant que lui et il caressa avec délicatesse son dos le temps qu’elle se remette un peu, mettant sa frustration de côté.
-Si tu me le permets, laisse-moi prendre la relève mon ange.
Il se retira pour se placer au-dessus d’elle, ses lèvres cherchèrent les sienne pour entrainer kyo dans un baisé langoureux. Puis il s’insinua de nouveau en elle, dans des mouvements d’abord lents. Puis il accéléra de plus en plus, faisant augmenter le plaisir entre eux. Il voulait lui faire du bien, lui faire voir les étoiles une deuxième fois. La respiration rapide, il sentait le feu en lui bruler de plus et il avait l’impression qu’il allait imploser, et ça ne tarda pas. Il gémit plus fortement en jouissant, tout contre elle. Il s’écarta sur le côté juste assez pour ne pas l’écraser tout en reprenant doucement sa respiration. Puis sa main vint caresser sa joue avant qu’il ne se redresse pour chercher ses lèvres.
-Tu préfère ça ou que je fasse lai vaisselle, hum ? chuchota-t-il taquin.