Cléo était en train de dormir a moitié sur Isaac, Aujourd’hui, c’était jour de repos, il après s’être réveillé, ils avaient tout les deux décider de comaté un peu sur leur canapé pour finir leur grasse matinée devant des dessins animés et des céréales. Un parfait programme pour eux. Et Cléo adorait faire des câlins a son petit ami, donc c’était juste un moment parfait pour lui. Tellement parfait qu’au final il avait commencé à finir sa nuit en bavant sans même s’ne rendre compte sur le t-shirt de son petit ami. Mais depuis les années, Isaac avait l’habitude de ce genre de choses. Cléo bavait facilement, surtout en dormant… ou même quand il était trop concentré sur quelque chose et que sa bouche était ouverte. Il sursauta en entendant des bruits de pistolet, le réveillant de sa demi-somnolence. Visiblement, le vilain du dessin animé avait décider de sortir l’artillerie lourde. Il s’essuya la bouche en grimaçant, et essaya aussi d’essayer le haut de son petit ami sans grand succès.

-Isaac… J’ai soiffe tu va me chercher de l’eau ? demanda-t-il en faisant les yeux doux.

Oui il avait totalement la flemme de se lever, il était en mode flemme aujourd’hui. Donc il espérait que son petit ami ferait l’effort pour lui. Pas sur qu’il arriverait a ses fin cela dit. Si Isaac lui donnait un coup de pied au cul pour qu’il se lève il le mériterait. Mais autant mettre toutes els chances de son côté. Alors il se redressa légèrement, embrassant le bout de son nez.

-S’il te plais mon Kitty…

Puis il embrassa ses lèvres doucement pour essaye de le convaincre…. Et aussi parce qu’il en avait envie. Au même moment, il entendit la porte de la cellule s’ouvrir le faisant sursauter il s’éloigné juste assez de Isaac pour pouvoir tourner la tête et voir la mère de se dernier rentré dans l’appartement, un grand plat sous le bras.

-Bonjour vous deux, j’apporte de quoi déjeuner. Souria-t-elle.

Cléo s’éloigna à tout vitesse de son petit ami, enfin assez pour que leur position ne soit pas suspicieuse.

-On apporte. Compléta une voie derrière que Cléo reconnaissait comme sa propre mère. Et d’ailleurs, c’est ton plat préféré mon chérie, je suis sûr que tu va l’adorer.

Qu’est-ce qu’il détestait leur mère quand elle débarquait s’en prévenir… le désavantage d’habiter dans le même bâtiment que toute la meute. C’était une habitude de débarquer les uns chez les autres sans prévenir. Et si tout le monde essayait quand même de leur laisser un peu d’intimité comme ils étaient jeune, leurs mères, elles, n’en avaient rien a faire.

Enfin un jour où on pouvait se reposer, nous avions eu beaucoup d'entraînement ces derniers temps et cela était fatiguant. Donc ce matin c'était céréales et dessins animés. Le genre de matinée tranquille que j'appréciais énormément. Cleo dormais à moitié sur moi me bavant légèrement dessus par la même occasion, pas comme si cela me dérangeait vraiment, il avait toujours fait ça aussi loin que je m'en souvienne.

Alors qu'il se reposait je me laissais porter par le dessin animé tout en passant une de mes mains dans ses cheveux jouant doucement avec. Jusqu'à ce qu'il se réveille un peut en sursaut alors qu'il y avait des coups de feu dans la télévision.

Chaton, t'abuses tu pourrais te lever... Répondis-je en râlant tout en lui ébouriffant les cheveux. Il était bien trop mignon au réveil, j'allais certainement craquer face à sa bouille d'ange mais autant profiter un peu avant de me lever. Son bisou finissait de m'achever. J'allais en profiter pour lui voler un baiser mais soudainement la porte de notre appartement s'ouvrit pour laisser apparaître le visage de ma mère suivis de celui de la mère de Cleo.

Il eut le réflexe de s'éloigner de moi et je me retrouvais très bête ne sachant pas vraiment comment agir. Salut maman ! Lançais-je finalement un peu paniquer. Je me redressai pour les accompagner dans la cuisine.

Isaac tu as une tache sur ton t-shirt... Laisse-moi deviner c'est encore Cléo qui t'a baver dessus ? Lançait ma mère en montrant la tâche qu'on pouvait apercevoir sur mon haut.

N-non je me suis renversé de l'eau dessus ! Répondis-je idiotement. Je ne savais pas pourquoi j'avais menti, parce que pour elle c'était normal que nous soyons proche mais j'avais peur qu'elles comprennent ce qu'il se passait entre nous.

D'accord... Ajouta-t-elle peu convaincu.

Nous nous dirigions vers la cuisine et je lançai un regard un peu inquiet à Cleo, a vrai dire je ne savais pas du tout ce que je pouvais faire ou non en face d'elle... J'étais un peu perdu.

ça fait un moment qu'on ne vous avait pas vu, a croire que vous nous esquiviez... donc on s'est invité ! Lança la mère de Cléo l'air de rien.

Les moments tranquilles devant la télé a somnolé faisait partie des moments que Cléo préférait passer avec Isaac. C’était simple, s’en prise de tête, il profitait juste de la présence l’un de l’autre. Masi a un moment ou l’autre, il fallait bien se lever, ne serait-ce que pour pouvoir se substanter. Cléo n’en avait aucune envie, alors il avait essayé la technique de faire des yeux de buche a Isaac. Ce qui avait faillit marcher et aurait marcher c’était certain sur leur mère n’avaient pas débarquer alors qu’il était en train de s’embrassé.
Dans un reflexe Cléo s’éloigna de son petit ami, totalement paniqué. Ils avaient convenu avec le blond de ne pas parler de leur relation à leurs parents tout de suite, donc ils ne devaient pas avoir l’air si proche. Mais Cléo n’arrivait plus à savoir comment il se comportaient avant avec Isaac, comment ne pas avoir l’air suspect. Il ne voulait pas faire un geste de travers qui les grillerait tout les deux. C’était assez idiot sachant que les deux avaient toujours été excessivement proche… mais quand on n’est pas préparé on a tendance a faire des choses idiote.

-Bonjour Maman… Souria-til maladroitement en remettant discrètement son pull en place. Tu es la meilleure.

Il pouvait senti d’ici les bonnes odeurs, et ça lui mettait l’eau a la bouche. Des fois, il était vraiment heureux que sa mère fasse un concours de la meilleure maman avec celle d’Isaac, ça lui permettait d’avoir plein de choses qu’il aimait.
Il se sentit paniqué légèrement en entendant la mère du blond supposer qu’il lui avait bavé dessus avant que ce dernier ne démente.

-Vous abusez, vous auriez pu prévenir… Répondit Cléo a moitié boudeur. Imaginez on était nu ! Enfin… pas qu’on soit souvent nu… Genre si on se baladait a poils quoi, ou plutôt en caleçon.

Il sentit ses joues rougir alors qu’il s’embrouillait tout seul, et l’insinuation qu’il avait fait sans même le vouloir. Il vit sa mère le regarder bizarrement, en même temps son comportement était vraiment bizarre. Il s’approcha de sa mère puis de celle de Isaac pour les prendre chacun leur tour dans ses bras.

-Cléo, mon chéri, j’ai changé tes couches, je pense que je peux survivre a te voir nu ou même en caleçon.
-Bah pas moi… Répondit-il toujours gêné.
-Et bien, si vous ne nous esquiviez pas, on n’aurait pas besoin de débarquer a l’improviste… Répondit-elle en levant les yeux au ciel.

Oui, Cléo devait bien avouer, ils avaient tout fait pour esquiver leur parent. On ne sait jamais, si leur père avait senti une odeur différente sur eux. Ils passaient déjà beaucoup de temps ensemble coller l’un a l’autre, mais là c’était pire. Alors avec les sens affutés des loups garous, il préférait éviter les problèmes. Il regarda leur mère faire comme chez elle pour faire réchauffer les plats et sortir les couverts. Cléo se dépêcha d’aller mettre al table.

-J’espère que vous avez encore fin malgré la tonne de céréale que vous avez du manger.

Il lança un regard à Isaac, il semblait aussi paniquer que lui. Ils auraient dû discuter de ce qu’ils allaient faire devait leur famille plutôt que de reporter le moment.

C'était complètement idiot comme réaction et je pouvais voir que ma mère ne me croyait absolument pas, mais ce n'étais aps très important non ? Et puis la mère de Cleo changeait de sujet rapidement pour me soulager, enfin ça c'était avant que Cleo ouvre la bouche... Pourquoi il parlait de nous nu ?! Il était devenu fou ? Oui plus jeune on s'en fichait mais en grandissant on restait en caleçon, enfin surtout moi mais depuis que nous étions en couple, nous n'étions pas plus nu qu'avant. Je lui lançais un regard pour qu'il se taise, je ne voulais pas que nos mères nous regardent encore plus étrangement qu'elle ne le faisait déjà.

On a toujours faim, vous le savez bien ! Lançais-je en me dirigeant vers le salon pour récupérer les bol à moitié mangé et les paquets de céréales pour tout ranger.

Une fois fait je venais m'installer à table à côté de Cléo, habituellement nous aurions été coller l'un à l'autre mais là il y avait un peu plus de distance, on agissait étrangement mais en même temps nous n'étions pas préparé à ça, on n'avait rien prévu, on ne savait pas comment agir en leur présence.

J'étais en face de ma mère qui me regardait un peu étrangement, sans faire attention je fuyais son regard comme si j'avais peur qu'elle lise en moi si je la regardais dans les yeux.

Isaac... tu as enfin une petite copine ?! Lança-t-elle pratiquement sur elle. Je la regardais écarquillant les yeux, mais de quoi elle parlait ? Qu'est ce qui lui faisait dire ça ?!

Mais non ! Tu sais bien que ce genre de chose ne m'intéresse pas ! Lançais-je pour dissiper ses doutes.

Alors qui est ce qui t'a fait cette petite marque dans le cou ? Demanda-t-elle tout en commençant à manger, elle était toute fière de me mettre mal à l'aise je le savais, elle aimait me taquiner. Mais elle parlait d'une marque ? Qu'elle marque ? Je me tournais instinctivement vers Cleo sans comprendre de quoi elle parlait.

Tu- j'ai une marque ? Demandais-je sans penser à ce que mes mots pouvaient vouloir dire devant nos mères.

Vraiment, leur réaction, il n’y avait pas pire à faire et Cléo s’ne rendait bien compte. Il enchainait gourde sur gourde… Parlé d’eux nu, c’était la pire des idées du monde, mais ça lui avait échappé ! Heureusement il finit par se taire vue le regard de Isaac, aux lieux de s’enfoncer davantage.
Ils s’installèrent finalement à table, a une distance plus qu’étrange venant d’eux deux. Normalement c’était limite sur leurs chaises ne se collaient pas, et là, il y avait de l’air entre eux, chose bien étrange… mais ils ne savaient vraiment pas comment agir sans avoir l’air suspect.
Sauf que A table, il vit bien sa mère l’observer bizarrement, puis celle d’Isaac qui faisait de même avec son fils… Et Cléo sentit son sang se glacer en entendant la question. Il fronça les sourcils sans comprendre, approuvant d’un hochement de tête les paroles d’Isaac. Comment ça une petite amie ? Non il n’avait qu’un copain, et c’était lui… mais leurs mères ne devaient pas le savoir.

Puis en réalisant ce a quoi elle faisait référence, son visage du perdre plusieurs teintes de couleur. Il avait peut-être oublié leur petite expérimentation de la veille. Ils s’étaient embrassés dans le lit comme ils leur arrivaient parfois de le faire maintenant. Rien de très poussés, ils ‘étaient vite arrêtés, mais Cléo avait commencé à lui faire des bisous dans le coup, et il avait essayer aussi de faire un suçon, ce qui avait été une réussite. Mais il n’avait absolument pas imaginé que leur mère débarque le lendemain sans qu’ils essayent de le cacher !
Totalement paniqué Cléo se tourna vers Isaac, cherchant quel mensonge il allait pouvoir sortir… le seul qu’il voyait ne serait pas très crédible mais Cléo refusait qu’elles pensent que Isaac est une petite amie. Il se tourna à Isaac, comme pour lui dire de ne rien dire de plus, c’était bien assez suspect ce qu’il venait de dire. C'est vrai que Isaac n'en avait pas reçu, il n'avais surement pas compris que Cléo lui avait fait un suçon.

-Oui… enfin, les moustiques… tu sais, hier, on a laissé la fenêtre ouverte… et wouah, on s’est fait envahir. Moi j’en ait plein sur les jambes.

Il lui lança un regard insistant pour approuver son mensonge, il ne voyait pas quoi dire d’autre… Même si c’était clairement plus gros que des boutons de moustique. Il remonta sa main jusqu’au colle de Isaac pour le remonter un peu et éviter que ce soit trop voyant.

-Je t’avais dit de pas te gratter Kitty, mais tu ne m’écoute jamais pour ça…

Bon, heureusement qu’il n’était pas si mauvais en mensonge, mais ce n’était clairement pas la meilleure excuse. Il tourna son regard vers leur mère qui le regardait clairement de manière dubitative.

-Etrange, on a pas de moustique nous, pourtant on est seulement deux étages en dessous de vous… Répondit finalement la mère de Isaac, un léger sourire amusé au lèvres.
-Je vous apporterais des bougies anti-moustique la prochaine fois… ça vous évitera de si grosse marques.

En voyant l'expression de Cléo, je comprenais enfin de quoi il s'agissait. C'était donc ça qu'il m'avait fait hier soir ? C'était la première fois qu'il me faisait un suçon et c'était drôlement agréable. C'était d'ailleurs à cause d'un suçon que tout avait commencé, que j'avais commencé à comprendre mes sentiments. Si au début, et pendant de long mois, je détestais avoir fait ce suçon à Cléo, aujourd'hui j'étais bien heureux et maintenant qu'il m'en avait fait un je n'allais pas me gêner pour recommencer.

Mais là ce n'étais pas vraiment le moment de penser à ce genre de chose, certainement pas en face de nos mères. Donc j'allais partir sur le moustique, oui c’était la meilleure des idées de rentrer dans son jeu même si c'était bien trop gros pour être crédible.

Aaah maintenant que tu le dis ça me grattais un peu partout ce matin ! Répondis-je en faisant mine de me gratter le cou à l'endroit de la marque. En passant ma main dessus j'étais bien trop heureux, Cleo m'avait fait un suçon, c'était bien trop adorable à mon goût et un petit peu sexy aussi mais j'essayais de garder ma concentration.

J'aurais dû t'écouter chaton comme toujours. Répondis-je avec un sourire avant de me rappeler que nos mères étaient en face de nous. Bien sûr elle ne gobait pas nos histoires mais au moins le sujet était clos. C'est d'ailleurs à ce moment que la mère de Cléo changeait de sujet.

D'ailleurs vous ne savez pas la nouvelle ? Haneul va se marier ! Elle a trouvé son âme sœur, un charmant petit humain ! C'est l'amour fou entre eux ! Lança-t-elle. Les âmes sœurs... Le sujet que l'on évitait absolument entre nous. Et qui m'effrayait tant, encore plus maintenant, étant donné que cette cousine Haneul était en couple avec un loup il n'y a pas- si longtemps

Cléo n’arrivait pas à savoir s’ils avaient été crédible… Il avait bien trop de mal à décrypter leur mère aujourd’hui… Mouais, non elles ne les croyait pas, au mois elle en faisaient pa plus de remarque, et c’était déjà ça. Mais s’il ne pouvait clairement pas avouer que c’était lui qui avait fait le suçon. Ni que Isaac avait une petite amie. C’était hors de question.
En jetant un œil à Isaac, il n’eut aucun mal a voir que ce dernier semblait totalement ravie… Mais c’était même bien trop visible. Rah ça aurait été mieux qu’ils en discute seulement tous les deux. Isaac n’était pas du tout discret.

Finalement, la mère de Cléo changea de sujet, pour son plus grand bonheur. Il aurait presque put l’en remercier… enfin ça c’était avant qu’elle n’aborde ce sujet.

-Se marié ? Répéta-t-il incertain et un peu choqué.

Ils n’en avaient jamais après tout les deux. Les âme sœur… Il y avait déjà pensé. Et ça l’angoissait tellement. L’idée même qu’Isaac rencontre son âme sœur et le lâche totalement le terrifiait. Il ne pouvait pas vivre sans lui. Surtout qu’il se souvenait encore du repas de famille il y a quelques mois maintenant, ou elle leur avait présenter son petit ami loup garous, ils avaient l’air tellement amoureux et heureux. Et maintenant elle allait se marier avec quelqu’un d’autre… parce que c’était son âme sœur… Et si Isaac ou lui rencontrait aussi leur âme sœur ? Eux aussi ils allaient se quitter ?
Et bien sûr, ça il n’osait pas en discuter avec Isaac. Ça l’effrayait bien trop. Et il ne pouvait pas se faire la promesse de rester ensemble envers et contre tout… Rien ne pourrais le garantir.

-Cléo, mon chéri, tu vas bien ? Demanda-t-elle inquiète.

Son visage avait dû blanchir d’avantage vue comment sa mère le regardait avec inquiétude. Il essaya de se reprendre, affichant un petit sourire gêné.

-O.. Ouais. Je n’y attendais pas comme elle semblait totalement amoureuse de son ancien petit ami… Répondit-il finalement.
-Ceux qui rencontre eu rame sœur on de la chance… Répondit la mère d’Isaac.
-Oh… Oui, oui, c’est sûr. Ça fait rêver.
-Vous rencontrer peut-être la vôtre un jour.

Ce regard, que la mère de Isaac sur eux, il ne le compris pas, mais il avait besoin de se rafraichir. Alor sil sorti une excuse d’un besoin urgent pour filer jusqu’à la salle de bain. Lui qui avait bêtement espérer que peut être ils pourraient faire comme si de rien était, et continuer a être ensemble malgré tout… Mais la, il avait la preuve vivant que ce n’était pas possible. Se rafraichissant le visage il essaya de reprendre une apparence calme.

Comment sa cousine pouvait se marier avec quelqu'un d'autre que son petit ami avec lequel elle était il y a seulement quelques mois. Elle avait l'air si amoureuse de lui, pourquoi le quitter pour son âme sœur.

Je n'aimais pas cette histoire, non, les âmes sœur était un sujet que l'on évitait avec Cleo, certainement parce que nous en avions peur tous les deux. J'étais sûr de mes sentiments pour Cleo, ils étaient forts et existaient depuis toujours au fond de mon cœur. Mais est-ce que c'était pareil chez Cléo est ce que lui pourrait te laisser si jamais il rencontrait son âme sœur ? Sans m'en rendre compte je m'étais perdu dans mes pensées et commençais à broyer du noir. La voix de Cleo me fit sortir de mes pensées, comment ça rencontrer son âme sœur faisait rêver ? Je me tournais vers Cleo un peu blessée même s’il disait certainement ça pour leur faire plaisir...

Alors qu'il se leva je ne pus m'empêcher de lancer un regard noir à nos mères.

Je ne veux pas la rencontrer, j'ai très bien vécu sans jusqu'à maintenant, je n'en veux pas ! Lançais-je avant de me lever de table pour suivre Cleo dans la salle de bain. Heureusement il n'avait pas fermé a clef et je me retrouvais face à mon petit ami, le visage blanc comme un linge et mouillé. Je le pris directement dans mes bras, nichant sa tête dans mon cou.

Chaton calme toi... Soufflais-je en voulant me montrer rassurant. Je t'aime et je m'en fou de ses histoires d'âme sœur, s'il te plait... Ne me quitte pas pour ton âme sœur... Si je voulais lui remonter le moral c'était raté, moi aussi ça m'inquiétait et je n'avais pas prévu de lui dire ça. Je veux dire... Je ne veux jamais qu'on se sépare, je t'aime trop pour encaisser ça...
Ils pensaient vraiment qu’on n’allait pas le remarquer tu crois ? Demanda la mère d’Isaac. Tu penses que ça fait combien de temps ? Ajouta-t-elle.
Depuis qu’ils nous évitent je suppose… Soupira l’autre femme bien moins enjouée, apparemment cette idée ne lui plaisait pas vraiment. Ces deux idiots n’ont pas l’air d’être au courant qu’ils son âme sœur.
En même temps ils ont mis plus de vingt ans à se mettre en couple, il ne risque pas de capter maintenant !Conclu la femme en riant.

Avoir la preuve concrète sous les yeux, qu’aimer quelqu’un n’était pas suffisant pour rester avec même en rencontrant son âme sœur… ça lui brisait le cœur. Il ne voulais pas y croire. Il avait voulu espérer qu’ils pourraient rester ensemble, même si l’un des deux rencontrait son âme sœur… mais cette annonce remettait toutes ses convictions en question. Il croyait dure comme faire ne ses sentiments pour Isaac… mais il avait si peur que cela puisse changer. Est-ce que c’était possible que rencontrer son âme sœur le change totalement ? Il ne le voulais pas, il voulais rester comme il était, sa vie lui allait très bien avec Isaac comme petit ami. Il ne voulait rien changé. Alors il paniquait un peu trop, au point d’a peine entendre la porte de la salle de bain s’ouvrir. En sentant une étreinte qu’il pouvais connaitre entre mille, il se laissa totalement aller dans les bras de Isaac.

Il sentit son cœur raté un battement en l’entendant parlé. Il avait été si obnubilé par lui-même qu’il en avait oublié que Isaac aussi pouvait se sentir mal a cette annonce. Il resserra ses bras autour de son petit ami. La tête dans son coup, il inspira son odeur, il l’avait toujours trouvé rassurante. Et ses mots aussi lui réchauffèrent le cœur.

-Je ne te quitterais jamais non plus Kitty. Chuchota-t-il.

Il disait ça, tout en sachant qu’il mentait peut-être, et ça lui brisait le cœur. S’il restait comme il était, il ne faisait pas de promesse en l’air. Mais il n’avait aucune idée de ce que ça changeait de rencontrer son âme sœur.

-Je t’aime trop aussi, je ne voudrais pas te quitter même pour tout l’or du monde.

Il le pensait vraiment. Il serra un peu plus Isaac dans ses bras, il n’avait aucune envie de le quitter la tout de suite. Même si leur mère étaient a quelques mettre d’eux. La tout de suite il s’en fichait.

-J’ai peur que rencontrer nos âme sœur nous change, je ne le veux pas, mais ça me terrifie… Chuchota-t-il craintif.

Il avait peur que Isaac prennent mal ses doutes et ses peurs, mais il avait besoin de les exprimes. Ils les avaient l’un comme l’autre caché bien trop longtemps. Parce que c’était plus simple d’ignorer t de faire comme si de rien était. Mais ils étaient loup garous, ils avaient une chance de rencontrer un humain qui serait leur âme sœur… qu’ils le veuillent ou non.

-On devrait peut être retourner vers nos mère… Fini-il par lâcher sans pour autant bouger d’un millimètre.

Nous savions tous les deux au fond de nous que l'avenir était incertain à cause de ses histoires d'âme sœur et pourtant je ne voulais pas croire que nous puissions un jour aimer quelqu'un autant que nous nous aimons.

Mais même si c'était incertain j'étais heureux qu'il me dise toutes ces choses, même si nous ne taisions plus nos sentiments, nous ne déballions pas nos sentiments a tout vas. Je le serrais un peu plus dans mes bras.

Moi aussi chaton... Moi aussi j'avais peur de ça, j'avais peur de le perdre chaque jour de ma vie même si j'essayais de l'ignorer. J'avais cette peur bien avant que nous devenions un couple. Mais peu importe combien j'y réfléchis, personne n'est mieux placé que toi pour partager ma vie, tu es ma moitié et tu l'as toujours été et peut être que nous ne sommes pas âme sœur mais pour moi tu es plus que ça. J'essayais de le rassurer et peut-être de me rassurer en même temps. Je ne pensais pas que cela l’affectait autant, et même si c'était triste j'étais heureux de savoir qu'il était inquiet pour ce genre de chose, cela montrait qu'il tenait réellement à notre relation.

Je prenais sa tête entre mes deux mains pour le regarder dans les yeux. Je t'aime Cleo et je n'aimerais jamais personne plus que toi, c'est juste impossible sinon je risquerais d'imploser. Déclarais-je avant de déposer un chaste baiser plein d'amour sur ses lèvres.

Tu as raison on devrait y aller, elles vont finir par se poser des questions ! Répondis-je en lui souriant tendrement, je glissais ma main dans la sienne pour le guider hors de la salle de bain et rejoindre nos mères.