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Ven 24 Avr - 1:44
Kim Hae Won
Forgive me
Nom Kim, un nom de famille qui a traversé des siècles et qui de base, ne m'appartient pas du tout.
Prénom Hae Won, un prénom que j'entends depuis trop longtemps et qui me fait revivre des mauvais souvenirs. Ruby, c'est un surnom que j'utilise. Pourquoi ? La couleur rouge, tout autant que la pierre, est magnifique, puis ça me permet de me cacher.

Date de Naissance Des flocons tombaient à cette nuit si froide ; 29 février 1324, à la Dynastie Yuan.
Âge Physiquement d'une femme de 27 ans, mais initialement j'ai 696 ans.
Lieu de naissance Pékin
Nationalité Lointainement chinoise, mais désormais coréenne.
Statut civil Marié
Sexualité Les hommes m'ont toujours attiré même à la Dynastie Yuan à Joseon, jusqu'à aujourd'hui, toutefois, je n'aime qu'un uniquement.

Métier/études Propriétaire d'une station thermal d'antan qui inclut le spa moderne.(dont massothérapeute au besoin)

Groupe/race Dragon
Rang un membre lambda

Faction Rêveur // ex ordre noir
Rang // anciennement vermeil

FaceclaimLee Chae Rin - CL 2NE1


Un. Née en Chine, j'ai horriblement voyagé et été asservie. Donc je possède un nombre incalculable de cicatrice sur mon corps jusqu'à temps que j'arrive en Corée. Deux. J'ai appris le maniement d'arme et depuis, ça reste une pratique. C'est un art que je continuerai d'exercer autant la danse traditionnelle de l'époque. Trois. Je connais le mandarin, le coréen, le japonais et même l'anglais. Ça fait de moi quelqu'un de polyglotte. J'ai quelques nuances dans diverses langues, mais ça reste avant tout, les langues que je parle le plus actuellement.Quatre. En dragon, je suis un dragon blanc comme celui-ci : Dragon ! Cinq. Je participais en tant que membre de l'ordre noir dès que la malédiction est apparue. Je l'ai regretté et quitté. Depuis je me cache d'eux afin de ne pas poser problème à ma famille. Six Je suis aveugle depuis que je les ai confronté par vengeance. Seul mon époux est au courant de mon handicape.Sept J'ai eu plusieurs fils et quelques filles et presque peu de nouvelles d'eux. Donc je ne sais pas s'ils sont encore en vie ou pas, mais Haeri a été celle qui est revenue de son voyage. Huit J'ai développé un sens du toucher accru tout comme l'ouïe et l'odorat, donc dès que j'entends un mouvement, je sais globalement où vous êtes, comment vous êtes selon votre respiration et qui vous étes selon le parfum. ou ce que vous avez mangé aussi... Neuf Je possède une station thermale qui est également un spa désormais. J'ai des employés, mais je suis aussi massothérapeute. Dix J'éternue toujours en crachant du feu, je ne le contrôle tout simplement pas. OnzeJe ne suis pas du tout à l'aise quand je ne touche pas au fond de l'eau, des vieux souvenirs refont surface malheureusement. Douze Je vais de temps en temps rendre visite à la tombe du prince qui nous a marié. Treize Je suis un cordon bleu, même si je vais régulièrement à tâtons à la cuisine, d'où le pourquoi il faut rarement déplacer les choses dans la maison, sinon je n'ai plus de repères et je suis maniaque à ce sujet.Quatorze Je suis habile des mains, après tout, il le fallait quand on était à la Dynastie Joseon. Quinze "J'écoute" des films et des séries même si je ne vois rien, bon c'est particularité pour aveugle, mais au moins je me divertie. Seize J'aime la nature. Les balades il y n'a rien de meilleurs autant en marchant ou bien en volant en forme de dragon, c'est si libérateur.
Maternelle
Impulsive
Intelligente
Secrète
Prudente
Caractérielle


Mawii
Âge Old
Activité Souvent
Longueur moyenne des rps Je me maintiens entre 500-1000 mots
Comment tu nous as trouvé ? fufufufuf
C'est mon dernier mot, Jean-Pierre Pocpocpocpoc
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Kim Hae Won
Admin casse-codes — Rêveur
Kim Hae Won
Kim Hae Won
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Pseudo : Mawii
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Faction : Rêveur
Rang : ex vermeil (ex ordre noir)
Disponibilité/longueur : Dispo (500-1000 mots)
Kim Hae Won
Ven 24 Avr - 1:47
The legend of Mama
Forgive me

1324-1336 – naissance de mama

Un œuf, d’un blanc immaculé. Si blanc qu’on crût à une perle. Si éclatant qu’on pensait que c’était un trésor perdu ou abandonné par une cargaison attaqué par des voleurs. Pourtant si c’était vrai. Deux personnes, des dragons camouflés, qui s’enfuyaient quasiment au bout du monde pour aller ailleurs afin de trouver un petit coin tranquille, loin des fléaux militaires des envahisseurs de la Chine. Deux pauvres marchands qui faisaient une belle petite vie avant de se faire taxer par des généraux qui passaient par là, voyant cette chose insoupçonnée à l’intérieur de chez eux. L’avarice des hommes, d’où le pourquoi ces dragons s’étaient enfuis avec leur futur progéniture en coquille, ils étaient affamés, manquant de force pour se transformer et déguerpir en vitesse. Ne voulant pas se retrouver avec une armée de l’empereur actuel sur le dos. Restant le plus discret possible. Pourquoi ils ne pouvaient tout simplement pas voler de la nourriture et reprendre des forces par la suite se sauver ? En fait, ils n’avaient plus d’ailes depuis longtemps. Des ailes coupées. Ainsi était leur vie ; collé sur le sol. À voler une charrette pour quitter en vitesse, mais ce fut trop tard. Des flèches ne cessaient de leur siffler les oreilles avant de finalement atteindre leur cible. Planter dans leur corps, la charrette perdant le contrôle. L’œuf qui roule sur le bord du chemin dû à l’accident. Là, parmi la fougère gelée. Les flocons qui commençaient à tomber se mélangeant à l'odeur du fer et le bruit lourd d'un morceau humain qui roulaient sur la terre enneigée. Des pas dans la neige que cette dernière commençait à s’accumuler. Des mains prenaient enfin possession de l'obsession de l’homme.

Toutefois, cette personne ne se doutaient aucunement pas que cette “perle”, qui ne cessait de dire, était en réalité un œuf appartenant aux dragons qui ne se doutaient pas d’avoir tué précédemment. Au début, cet homme entendait des craquements venant de ce trésor, puis doucement des fissures apparaissaient. Il ne comprenait pas ce phénomène et même en s’approchant pour mieux observer, il découvrit un trou et un œil à la pupille verticale apparaître. Pris de peur, il reculait afin de prendre son arme et de brandir devant cette abomination. Ce qu’il ne savait pas, ignorant comme il l’était, c’était un dragon d’un blanc éclatant qui venait tout juste de voir le jour, enfin la nuit vue que la lune était bien haut dans le ciel. Une petite dragonne que cet individu voyait pour la première fois et qui invraisemblablement la gardant à ses côtés afin d’étudier cette créature mythique. Après tout, la Chine était connue pour ses histoires de dragons, n’est-ce pas ? Ça ne prenait pas long feu avant de découvrir autre chose venant de cette bête. Il fallait qu’il attende un mois avant de réaliser avec horreur que cela pouvait se transformer en humain, malheureusement pour lui, c’était une petite fille.

Au départ, mon... tuteur me nourrissait avec de la viande crue tout en m’élevant comme sa petite fille. En fait, c’était ce que je croyais jusqu’à temps que je fus assez âgée pour comprendre ce que c’était les ordres. Ce général qui m’ordonnait de tout et de rien et que finalement, j’étais devenue une servante, un monstre qu’on essayait de moins en moins de s’en occuper. L’horreur. Il ne cessait pas de me dire que je ne servirais à rien, une incapable qui ne savait que partir le feu dès qu’on me le demandait. Limite d’être un bibelot en forme de dragon lorsqu’il se vantait à ses amis de sa trouvaille. Un objet, jusqu’à temps que je puisse faire une erreur monumentale en éternuant, enflammant la résidence toute entière. On m’avait battu avant d’être vendue comme une esclave, mais je me sauvais dès que les gardiens avaient le dos tourné, ne voulant pas de cette misérable vie, préférant de vivre toute seule et cela, à peine âgée de douze ans.

1336- 1360 – Goryeo


J’errais dans un monde totalement immonde. Les mercenaires, des soldats, des corps et même des maladies se trouvaient un peu partout où que j’allais. Volant par-ci pour me nourrir afin de ne pas mourir de faim dans un village avant de me cacher et me diriger vers un autre endroit. C’était comme ça depuis un temps. M’approchant inconsciemment de la frontière sino-coréenne. Voyageant dans les forêts pour ne pas me faire voir avec ma forme dragonique qui ne cessait de doubler en taille. Chassant par moment, vivant près d’un lac. Jusqu’à temps que je constatais d’une résidence non loin et d’un homme solitaire. Rentrant chez lui à pas de félin, en fouillant cette maison avant de me retourner et de me pencher dès qu’une lame s’apprêtait à me trancher la gorge. Tombant sur le sol, je m’en allais contre-attaquer lorsqu’il s’accroupissait, se penchant vers moi. Me saisissant la mâchoire en me posant des questions en rapport de ma vie. D’où venais-je ? Où était mon père ainsi que ma mère ? Étais-je toute seule ? Et attention, il y a un dragon d’un blanc pur qui habitait dans le coin. Ne venait-il pas de m’attaquer ? Pourquoi lui dirais-je toutes les informations qui ne serviraient à rien, car je n’avais aucune réponse. Seule. Tout comme cet homme. Jusqu’à temps qu’il puisse m’offrir un toit ainsi que de la nourriture. Il en avait également déduit que j’étais la créature car il n’entendait plus les battements d’ailes, ni les grognements. Ce fut la première personne que je considérais comme ma famille. Grâce à lui, grâce à ses enseignements qui duraient des années et des soins qu’il me prodiguait, enfin je pouvais ressembler à quelqu’un. Une vraie personne qui savait désormais comment se battre ainsi comment compter, lire et même écrire, ainsi que les bonnes manières. La médecine par les plantes et leurs bienfaits. Tout simplement vivre et m’intégrer. Malheureusement, j’avais su bien trop tard que cet ancien amiral rebellé était tombé gravement malade. Car lors de son dernier voyage, il fallait qu’on quitte notre demeure afin qu’on ne se fasse pas agresser par des mercenaires. Lorsque je le voyais cracher du sang après une quinte de toux, je savais que pour lui ; c’était la fin. Mourant dans mes bras, m’abandonnant ainsi une nouvelle fois à ma solitude.

Vous vous souveniez des mercenaires qui auraient pu nous attaquer si jamais on était resté à la demeure ? Les turbans rouges faisaient rage. Des mongols qui ne cherchaient que rébellion, haine et sang. Cherchant une quelconque justice que je ne connaissais pas et que je ne cherchais pas à savoir. Trop occupée à vouloir m’éloigner d’eux afin de ne pas avoir de problèmes. Après tout, j’étais une femme et les hommes prenaient le droit de tout avec la force. J’étais à une auberge lorsque j’entendais des cris à l’extérieur. Ouvrant les yeux et entrouverte la fenêtre, je tentais de déterminer ce qui se passait. Des hommes vêtus de rouge, riant, gueulant. Ils étaient là et ils faisaient un de ses vacarmes. Pourquoi faisaient-ils tout cela ? C’était en explosant ma porte qu’ils venaient à ma rencontre. Au départ un sourire pervers fendait jusqu’aux oreilles avant que je sorte mon arme et de la brandir devant eux. J’en blessais deux avant de tuer le troisième. C’était la première fois que je tuais quelqu’un de mes mains. Je me figeais et je n’osais même pas regarder les deux hommes jonchés sur le sol jusqu’à temps que d’autres puissent arriver. Ils étaient trop. Même si je combattais, on me lacérait la peau. Je devais quitter définitivement la Chine. Traverser le fleuve Yong et d’aller dans cet endroit qui m’intriguait. Comment ils appelaient cette contrée à cette époque ? Le royaume de Goryeo. Me disant qu’à cet endroit, je pourrais avoir la paix des guerres par-dessus guerre et de me permettre de vivre comme je suis. Me transformant entièrement, détruisant une bonne partie de l’auberge, je prenais mon envol pour aller là-bas. Invraisemblablement, dès que j’avais franchi cette frontière les turbans rouges étaient incapables de continuer leur invasion même à ce nouveau monde. Un certain stress se retirait de mes épaules. Étais-je désormais libre ?

1360 - 1418 La Corée


Des battements d’ailes, des cris, des cachettes et des rumeurs à mon sujet. Je me disais que finalement je pouvais avoir une certaine paix loin de tout conflit en rapport avec la Mongolie ainsi que la Chine. Non, je me trompais. C’était partout comme ça peu importe où que j’allais. Même si on m’avait vu sous mon autre forme, même si on m’avait suivi avec des torches et des fourches – ce qui était totalement ridicule – on ne me laissait plus du tout de répit. Il fallait que je trouve une solution pour qu’on puisse enfin me ficher la paix. Je plongeais dans un lac allant de plus en plus en profondeur, retenant mon souffle le plus possible. Attendant impatiemment, jusqu’à temps que l’air condensé dans mes poumons ne suffisent plus à mon endurance. Pourtant, il y avait des gens qui attendaient encore et cherchaient. Le froid, ce froid que je ressentais qui me glaçait littéralement le sang. Sans me rendre compte, j’avais pris ma forme humaine, étouffant, me noyant. Pourquoi étais-je aller là alors que je ne savais presque pas nager ? C’était stupide de ma part, mais c’était l’unique solution que j’avais trouvé pour mon échappatoire. Suivant le courant, tombant dans l’inconscience, je flottais malgré moi. À mon réveil, déjà, j’étais surprise de me retrouver encore en vie, mais aussi pourquoi je ne me retrouvais pas au bord du cours d’eau ? Au lieu de ça, je me retrouvais dans une charrette avec plusieurs femmes joliment habillées ainsi que des enfants. Je fronce les sourcils pour tenter de comprendre la situation. L’incompréhension se lisait dans mes yeux jusqu’à temps qu’on me précise qu’ils étaient des artistes de rue et qu’on s’en allait à une “demeure” - on pourrait dire abandonnée - afin qu’elles puissent apprendre d’autres numéros, mais aussi me prodiguer des soins. J’allais très bien, pourquoi autant de gentillesses ? Enfin, j’avais su que le propriétaire de ces artistes était également un dragon et il m’avait pris en charge afin de ne pas me faire tuer ou bien mutiler par ses humains. Il voulait que je travaille également pour lui. Me logeant, me nourrissant, me trouvant de nouveaux vêtements. Je ne pouvais pas dire non et ainsi je commençais une carrière en tant que danseuse de rue.

Avec les années, malgré mon errance, mon laisser aller à moi-même, une chance que cet homme dénommé Yong était là pour me remettre dans le droit chemin. Avec le temps, je n’aurais pas eu la patience adéquate et ce sera terminé en massacre. Heureusement, il était là et armé d’une tolérance sans fin même s’il était autoritaire. Il m’apprenait peu à peu le coréen tout comme je lui apprenais le mandarin ainsi que mes quelques bases de Mongol que je savais. Je lui apprenais quelques bases en éducation comme lire et écrire, lui me permettait de m’exercer à l’épée et même en faire un spectacle tout de même intéressant. Je l’avais vu quelques fois danser pour moi, mais cela m’amusait avant de m’éloigner et de me coucher. Je le considérais davantage comme un ami, une aide précieuse outre de ce qu’il souhaitait réellement. Toutefois, depuis ce moment, notre relation s’était légèrement refroidie, j’étais triste de l’apprendre. Pour si peu et être dans ses états... Cependant, Yong ne m’avait pas fait la gueule trop longtemps surtout qu’en arrivant à une ville, nous apprenons que nous rentrons dans la Dynastie Joseon. L’empereur Taejo était au pouvoir depuis quelques temps. J’avais su que c’était grâce à lui l’expulsion des Mongols en Corée. Bref, en tant que “gens du peuple” ; on ne pouvait réellement savoir ce qui se passait au travers des murs où que le souverain habitait. Là-bas, bien au chaud et bien nourri pendant que nous, nous travaillons d’arrache-pied afin de trouver quelque chose à manger à chaque jour. Et c’est en allant de village en village que petit à petit nous avions fait une belle petite réputation pour notre troupe. Au point, d’avoir une certaine lettre venant de l’empereur Taejong. Cela fait plus de dix ans qu’on errait ? Et bien, le roi nous quémandait afin de célébrer un événement quelconque. Un invité important ? Une célébration ? Une fête ? Je m’en fichais, car en arrivant à la réception nous avions des musiciens ainsi que d’autres danseuses de diverses compagnies. Mes amies dansaient et il y avait moi.  

Ensuite, on m’avait demandé d’être une servante, ce que Yong ne pouvait pas refuser. Je me retrouvais donc les pieds au palais à servir surtout le prince héritier. J’étais un cadeau de la part d’un de ses frères et il fallait que je danse de temps en temps également. Sauf qu’il avait un homme bizarrement vêtu en armure qui ne cessait de danser dès que j’exécutais mes mouvements. Je ne pensais pas qu’on pouvait m’obliger à me marier à un soldat. Taeil. Un dragon également. J’étais bien tombée en quelque sorte, jusqu’à temps que notre “maître”, le prince Yangnyeong, soit banni car il avait épousé une paysanne, mais aussi parce qu’il refusait le trône. On l’avait suivi et on avait su quelques jours plus tard c’était le couronnement de Sejong.

1418 - 1598 Ermite


Nous n’avions pas eu de lune de miel escompté par le prince. Il nous avait même ordonné de le quitter afin qu’il puisse vivre son voyage dans les montagnes ainsi de rendre visite à son frère au palais. Au départ, on ne savait pas quoi faire avant de prendre notre chemin à nous. Malgré notre mariage qui s’avérait que je n’avais pas de sentiment pour Taeil, peu à peu, je tombais carrément sous son charme. Me disant qu’il était mon point fort autant que mon point faible. Et qu’étrangement, je désirais une vie de famille avec lui. On entendait des rumeurs concernant le palais que ces derniers étaient maudits et que les hommes étaient fous autant que les consorts avec des tueries. Ce n’était plus de notre ressort, c’était ce qu’on se disait pendant qu’on voyageait. Je pondais mon premier œuf que cela tombait sur un échec. Il n’avait jamais éclos, il ne bougeait pas. Je ne sentais aucun signe de vie ce qui m’attristait beaucoup. Pourtant mon époux et moi, nous n’avions pas perdu espoir et continuions notre voyage. Jusqu’à temps qu’on puisse croiser comme par hasard une tombe venant de Yangnyeong. Je pensais déjà que nous n’avions pas la même notion du temps que les autres espèces, mais de là, on dirait qu’on s’était quitté la veille... invraisemblablement, j’avais fait un autre œuf - parmi tant d’autre fêlé - il avait la première éclosion, notre premier fils ; Kim Sung.

Ensuite nous avions vécu pendant un sacré moment sur la côte Est de la Corée. Taeil en tant que forgeron, qui s’était découvert un talent pour l’artisanal et moi en tant que marchande, mais aussi celle qui s’occupait de la famille. Cette époque était bien connue que les femmes puissent s’occuper des enfants, mais aussi de l’homme de la famille, non ? Je ne me délogeais pas de mon rôle. C’était une époque paisible, de paix que j’espérais aussi longtemps tout comme mon amoureux. On pouvait être tranquille et fonder une famille à notre guise sans qu’on puisse être pointé du doigt ou bien sans être victime d’un complot que nous n’étions aucunement pas la cause. Cela me faisait horriblement du bien, mais quand mon premier fils ainsi que les autres avaient l’âge de quitter le nid, je ne pouvais qu’écoper et être bouleversée. Mes bébés... Surtout quand j’apprenais que l’ainé - ainsi que deux de ses petits frères - avait changé de nom pour un amiral dénommé Yi Sun Si, prétendant d’être né en 1545, mais dans le fond il était né en 1468. Je n’aurais jamais cru que cela pouvait les intéresser de se mêler dans les histoires des humains et de leurs guerres incessantes. Avoir su que cela se terminerai de cette façon ; j’aurais voulu leur dire de ne pas faire cela. Perdre un enfant c’était un couteau qu’on me plantait dans mon cœur, à froid. Pourquoi il fallait qu’il meurt lors d’une bataille ? Surtout contre les japonais. Une chance que ses petits frères étaient aimables et faisaient les funérailles à Asan – la ville où le défunt habitait. Cela était une des premières pertes de ma vie.

1598 - 1800 - Jeju


Être en paix et vivre sans se soucier de rien. C’était cela mon but parmi notre famille qui écopait bien souvent des danses et des œufs. Par moment, je me considérais davantage comme une poule, mais sachiez que je ne pondais pas à chaque fois. Cela prenait quand même un long laps de temps avant que je puisse être capable de faire un “nouvel” enfant. Étrangement, notre lignée est constituée de fils. Le nom de famille de Taeil allait perdurer d’une quelconque manière, mais j’aurais voulu avoir une fille et partager d’une certaine manière mon côté féminin. Ce n’était pas évident de vivre avec des hommes, ou bien des ogres qui se goinfraient. Toutefois, mon souhait ne fut pas exaucé au contraire, lors d’une guerre une fois de plus. Pendant que nous nous voyagions afin de trouver un nouvel endroit où faire notre petit nid d’amour, nous nous étions retrouvés étonnamment proche de la frontière sino-coréenne. Les combats se faisaient rage, on voyait bien les soldats coréens se faire repousser. Quelques mercenaires en profitaient pour voler et prendre ce qu’ils désiraient sous la main, dont moi ; une femme. Même si je savais combattre et que je possédais une certaine force, j’étais prise au dépourvu. Mon époux me sauvait et nous enfuyions avec les enfants loin de tout cela. Il fallait trouver un endroit loin des conflits de territoires. De toute façon, nous vivions dans un pays ermite selon les chinois désormais.

Nous posions pieds sur une île qu’on avait uniquement entendu des rumeurs à son sujet. Comme quoi qu’elle fût mystique et qu’elle avait été de nombreuse fois baptisée ce que je trouvais intriguant à la fois. Un volcan qui fertilisait les sols, un endroit plutôt vaste. Que pouvions-nous dire de plus ? Un havre de paix et je prenais l’occasion d’enfin ouvrir mon bâtiment de station thermal. Voilà, c’était officiel, je venais tout juste de déposer mon ancre. Me disant que je ne bougerai plus de cet endroit, c’était ce que je croyais.

Certes, parmi toutes ses histoires sur les humains, je n’avais rien dit par rapport aux autres espèces qui cohabitent avec nous, les dragons. Je n’avais jamais vu des loups-garous, ni de vampire, ni de fées et encore moins de sorcières. Ces dernières avaient cette manie de se faire repousser et même rejeter par la société en tant que tel, ayant moi-même vécu. Je n’avais jamais réellement eu de l’intérêt en rapport de ses autres races hormis ma survie ainsi que ma famille. Surtout que je remarquais une certaine forme d’animosité apparaître vis-à-vis les hommes, femmes et enfants non surnaturels. Je n’avais pas non plus réalisé que quelque chose puisse arriver. Une lune rouge, je n’aurais jamais imaginé qu’elle me serait symbolique lors de mes transformations jusqu’aux jours que je comprenne l’ampleur de la malédiction. Pour ma part, ne pas vivre sous ma forme dragon blanc était une question de liberté même si je devenais un reptile quelques fois par-ci et par-là durant l’année. Cela me rendait totalement folle. J’étais brimée quasiment toute ma vie par les hommes et dû aux imbécilités des autres espèces il fallait que j’écope ? C’était hors de question. Oui, de cette raison égoïste je participais à un groupe sous le nom d’ordre noir. À l’insu de mon homme, à l’insu de mes enfants qui quittaient le nid de temps en temps. Je tentais de trouver par tous les moyens comment retirer cette malédiction. Et dire que durant cette recherche, il y avait un œuf que je couvais un peu trop. J’avais un pressentiment. Sauf que lors d’une nuit, lorsque j’avais le dos tourné le trésor de ma vie n’y était plus.  

J’avais quasiment fait le tour de l’île avant de m’apercevoir où ils avaient vendu. Oui, ils. Ceux que je considérais comme frères et sœurs d’armes. Ils avaient volé mon bien afin de faire une omelette. J’avais donné les informations à Taeil pour qu’il puisse aller le chercher pendant que moi, je m’occuperai de cet ordre... Je regretterai toute ma vie d’avoir participé à ce groupe. Pourquoi je pensais cela ? Me retrouvant seule, confrontant ses membres qui étaient désormais mes ennemis. Je tentais de me venger, mais aussi de rendre justice. Cela ne se faisait pas prendre des œufs comme cela. Les générations éternelles de demain ! Ils s’en contre-fichaient. Cependant, trop nombreux, on me blessait gravement et ce fut lors d’une lune rouge que je m’échappais avant que ma longue vie puisse prendre fin à cet instant. Encore une fois, je tombais dans un étendu d’eau à bout de force, saignant, tombant dans l’inconscience. Le matin, j’entendais des petits grognements adorables, mais je ne voyais plus rien. Uniquement du noir couvrait mes yeux même si je les avais ouverts. À tâtons, et en me décrivant, je m’étais mise à pleurer avant de souffler Haeri de mes lèvres. Ma petite fille chérie qui vivait désormais près de nous. Une vraie fille à Appa. Je n’aurais effectivement pas mon mot à dire sur ce sujet. Après tout, les pères possédaient un lien puissant envers leurs filles tout comme j’avais auprès de mes fils. Cette fois c’était différent, c’était notre première fille.

1800 – Aujourd'hui


Réhabilitation même si je faisais comme si j’étais voyante. Hormis mon époux, personne n’était au courant de cette handicap. Développant mon ouïe, développant mon sens du toucher, développant ce que je pouvais développer et même le maniement d’arme blanche même si cela ne me servait plus à rien éventuellement. Cela me rendait nostalgie... Bref, mon ancien engagement envers un groupe pourri n’avait pas échappé à Taeil. On s’était plus qu’engueulé cette fois et je savais pertinemment que je l’avais grandement déçu et même blessé en agissant de façon égoïste. Même si je ne cessais d’être désolée sur ce sujet, ma culpabilisation me pesait de plus en plus. Mon erreur étant de faire partie de cette secte, d’avoir mis en danger notre fille. Je regrettais amèrement et même si je prenais mes distances afin qu’il puisse prendre du recul. Me focussant sur mon business des stations thermales même en étant non voyante. Sauf que cette distance sera également notre moyen de nous rapprocher entre les deux - même si le pardon n’avait jamais été prononcé. Le traité de Ganghwa désormais signé, les choses venaient tout juste de s’empirer. Cela énoncerait fortement la colonisation des japonais ici, cela énoncerait également des guerres éventuelles. Même si cela me brisait littéralement le cœur, la poussant à quitter la Corée le plus vite possible afin qu’elle ne puisse pas être utilisée de manière totalement vulgaire et pour des pratiques peu orthodoxes.  

Tout comme ses frères qui quittaient le nid, Haeri fut également le pas. Mes autres enfants par la suite je les couvrais de plus en plus afin qu’ils ne puissent pas aller vers l’armée même si c’était hors de mon contrôle. Femmes de réconforts, c’était tellement ridicule cette fonction. Pendant que je me promenais au marché, certains hommes avaient décidé de m’imposer cette fonction. Même si je me débattais, c’était hors de question que je puisse être cette utilité. Après tout, j’étais mariée à un homme que j’aime plus que tout, non ? Ils s’en fichaient, sauf qu’avec l’aide de quelqu’un je leur donnais rapidement leur compte. Jusqu’à temps que c’était un membre de l’ordre qui tentait de m’amadouer encore pour que je revienne dans leur rang. Il fallait que je me cache, tuant ce membre afin de me cacher, j’essayais d’être de plus en plus discrète. Je restais avant tout une fugitive malgré tout, une rebelle qui possédait des informations très importantes. Un atout qui pouvait être une épine dans leurs pieds.

Concernant les occupants japonais, il y a eu un soulèvement à leur sujet faisant en sorte que le Japon intervenait militairement. Évidemment, c’était totalement prévisible. Des morts qui s’entassaient et même des maladies qui apparaissaient sans doute. Dans un sens, j’étais bien à Jeju, car on n’avait plus ou moins de répercussion, mais juste assez pour ne pas fermer les yeux. Disons que j’avais d’autres problèmes à m’occuper non ? C’était ce que je croyais quand d’ici les prochaines années ce fut la division de la Corée, puis une guerre de niveau internationale. Une deuxième guerre mondiale ? Et la première ? Je n’avais jamais entendu parler ou bien, je l’avais oublié. Il fallait bien que j’oublie au moins quelque chose avec les nombreuses décennies. Quand les japonais avaient eu une bonne correction par rapport à cette histoire, ce fut la guerre entre Corée. Je me souhaitais de plus en plus chanceuse de vivre officiellement sur cette île loin de tout conflit propice à faire souffrir notre famille. C’était ce que je pensais lorsque je me souvienne qu’il y avait un de mes fils qui vivait à Pyongyang avec sa dulcinée que maintenant c’était en Corée du Nord. Que je ne pourrais plus jamais le revoir à moins qu’il décidait de se cacher et de se transformer pour aller nous visiter... Ça, c’était à voir, après tout, je n’avais de moins en moins de nouvelles de mes petits amours. De temps en temps avec les lettres, mais cela prenait horriblement du temps.

Après ce fut les éternels problèmes politiques. Je pourrais quasiment m’assoir et manger du maïs soufflé en regardant ma vie basée sur la guerre et la politique. Cette première n’allait jamais sans cette dernière et vice versa. Quand c’était négatif, personne n’osait rien faire et quand c’était positif ; tout comme l’économie qui a fait un bond positivement, ce qui était génial. Il fallait que quelqu’un puisse tuer ce président. Car oui, ça ne fonctionnait plus en empereur depuis le XXe siècle. La vie continuait de me surprendre autant qu’elle évoluait tout comme l’arrivée de la technologie. Je n’aurais jamais pensé que ça soit aussi fascinant et facile. Tout ce qu’on faisait à la main c’était de l’histoire ancienne. L’électricité, l’hygiène, la bouffe, tout était à la portée. Tout comme les études, surtout moi en massothérapie et que je faisais évoluer ma station thermale en allant vers le spa. Vous saviez que trois cent ans aveugle, on possédait forcément des trucs pour continuer à vivre normalement... Néanmoins c’était la première fois que je me sentais bien aussi bien lors de ma longue vie auprès de ma famille et mon amoureux malgré que j’avais toujours le cœur lourd concernant mon erreur.
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Kim Hae Won
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Kim Hae Won
Dim 26 Avr - 11:25
Je peux pas t'appeler belle sœur ici, mais le cœur y est Hae Won | Pocpocpoc 2750955337
"bienvenue" Hae Won | Pocpocpoc 892244911
Je connaissais pas l'avatar mais j'aime beaucoup, je suis curieuse de ce que vous aller faire sur ce forum Hae Won | Pocpocpoc 84966900
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Yosade Sun
Eden's Boyfriend
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Faction : r ê v e u r
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Yosade Sun
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