Contes et légendes chapitre 1 : Sorcière & dragon ft Eun Ae

Miyuwa était de sortie, pour défois il n’était pas fourré chez lui à écrire ou à se battre contre le vent. Et non, il n’est pas non plus chez ses voisins aux longues ailes. L’écrivain était partie, un sac à dos de fortune sur l’épaule, pour aller voir la civilisation, différente de celle qui venait prendre des cours chez lui, ou ceux demandant un autographe. Il n’était pas associable seulement, ça faisait longtemps que le genre humain l’avait lassé, et depuis qu’il était privé de sa forme reptilienne, le garçon ne trouvait plus d'intérêt au voyage. C’est son manque d’inspiration qui le pousse à aller explorer son environnement en ce jour de grand soleil. Il se demande bien ce qu’il va trouver d’intéressant aujourd’hui… Il faut dire qu’il était bien plus curieux dans le passé, mais plus le temp passe, plus les hommes enlèvent la magie de ce monde. Bien aidé par une stupide sorcière qui s'était prise pour dieu et avait dénaturé les êtres pourvue de diverse magie. Le dragon aurait pu se joindre à l’ordre noire, mais ça fait bien longtemps qu’il avait perdu le goût de la guerre, celle qui faisait rage au pays du soleil levant, celle où on jouait dans un échiquier à taille réelle… enfin il n’y trouvait aucun intérêt.

L’écrivain, las, se complait dans son quotidien, s’évadant par son imagination. Il a prit un calepin et un stylo, pour marquer quelques idées qui lui viennent sur le trajet, quelques pensées hétéroclytes, parfois sans liens entre elles. Il marche tranquillement, toujours hermétique aux gens qui l’entoure, tombant devant une boutique de vêtements. Il avait entendu dire aussi que c’était, un endroit pour les créatures magiques. Curieux, un peu pour une fois, puis il se dit que ça peut donner des idées intéressantes, ça peut être cool une boutique aux merveilles dans un lieu secret ça peut être cool dans une histoire, il pénétra alors dans le petit commerce. Le dragon ne remarque pas la vendeuse au début, alors, il déambule dans les rayons, observant les tissus diverses et varié, aux diverses coloris. Miyuwa n’est pas très mode, alors il a du mal à se voir dans un de ses vêtements. Il observe les souvenirs de l'île, après tout, il peut y avoir quelques choses de jolie. Même s’il n’est pas venue ici pour ça. Il espérait voir la partie magique, celle fait pour les gens comme lui, avec des écailles, de longue canines, de longue oreilles ou une fourrure. Perdu dans ses pensées, Miyu note quelques idées sur son calepin en mordant par moment le bout du crayon.

Miyuza s’était perdu dans ses pensées, il avait un don pour ça… Se mettre dans sa bulle, où il capte presque plus rien du monde autour de lui. Souvent, c’est quand il commence à s’inventer une intrigue, se mettant dans la peau de son personnage, essayant de visualiser le décors dans lequel il veut que l’histoire évolue, notant ce qu’il changerait à l’endroit tout en gardant l’ambiance qu’il capte sur le moment, il essaye de deviner ce que penserait les protagoniste de ses livres, leur actes, où cela les mènes. Il construit les intrigues, les tenant et aboutissant. Parfois aussi c’est seulement pour fuir le monde… Peu social, il n’aime pas vraiment les foules, c’est sûrement pour ça qu’il ne sors pas souvent, du moins le moins possible. Il est loin le bon vieux temps où il parcourait le monde grâce à quelques coups d’ailes. C’est là le drame de cette malédiction, lui maintenant cloué au sol entre deux pleines lune, dans l’impossibilité de fuir aussi facilement qu’avant les situations qu’il déteste. Il n’était plus qu’un vieux dragon qui n’a d'échappatoire que son imagination aidé par 5 siècles d’existences.

C’est ce qu’il se passe maintenant, l’ambiance de cette boutique le plonge dans sa bulle, les vêtements ne sont pas vraiment à son goût, mais il se mets à la place de son héro, entrant dans une vieille boutique caché dans les rues de sa ville, il note les premières impressions, les quelques idées de décoration, inspiré d’ici sans vraiment lui ressembler…. Il imagine une boutique plus botanique, des habits perdu au milieu de plante grimpant et de terrarium suspendu, donnant une note de magie. Il continue d’explorer, n’entendant pas le bonjour polie de la vendeuse, il ne la voit même pas dans un premier temps.

Pourtant, il finit par entendre une voix derrière, une voix féminine, qui le fait, sortir de sa bulle en sursaut, faisant apparaître quelques écailles noires sur ses joues pendant qu’il se retourne vers son interlocutrice. Elles disparaissent bien vite, les traitresses qui dévoile sa nature de reptiles, mais sans doute que leur reflets bleuté à attirer l’oeil bien avant qu’elles ne s’éclipse, puis honnêtement, la couleur sombre de celles-ci contraste bien avec sa peau plus pâle et plus lissent. Il s’en mord l'intérieur de sa joue… pourquoi avoir eux ce réflexe… Il était assez vieux pour ne pas céder à la peur… Il observe la jeune femme… Pensait-elle vraiment qu’il venait plagier son commerce ? Le dragon s'éclaircit alors la voie.

- Cela aurait été stupide de le faire si ouvertement…

M’yu s’avance vers la vendeuse alors et croise les bras en jouant avec son stylo entre ses doigts.

- J’ai déjà deux métier qui me prend tout mon temps, alors ne vous en faites pas je ne vendrais pas de vêtement dans le coin ni ailleurs.

L’écrivain se demande alors comment aborder le sujet… Comment dire qu’il voulait juste visiter ? Après tout ce n’était pas un musée.

- J’ai entendu dire qu’il y avait une arrière boutique un peu… spécial ici ?