| Jeu 23 Avr - 22:10 Kang Chin In a nutshell Nom Kang, nom de famille de son père qu'il porte encore aujourd'hui Prénom Chin, choisi par son grand-père paternel et accepté par son père. Sa mère aurait aimé l'appeler Sungjoo, mais les femmes n'avaient pas leur mot à dire à cette époque.
Date de Naissance 2 juillet 1910 Âge bientôt 110 ans, même si son physique est resté bloqué à ses 26 ans Lieu de naissance Mokpo en Corée du Sud Nationalité Coréen Statut civil Célibataire Sexualité Bisexuel
Métier/études Il était potier pendant sa vie humaine, puis il a fait d'autres travails avant de se reconvertir après sa transformation. Il s'est éduqué et formé, maintenant il est ingénieur en aéronautique pour l'armée.
Groupe/race Vampire Rang Vagabond sans lien, orphelin vampirique, mordu illicite, comme vous voulez
Faction Ordre des chasseurs Rang Reality
Faceclaim Woo Do HwanUn. En plus de la poterie, il a aussi un goût prononcé pour la peinture et la calligraphie. Deux. Il adore les petits animaux, surtout les rongeurs. Il a une furette du nom de Ttal de 4 ans et deux chinchillas de 8 ans : Yepee et Younmi Trois. Puisqu'il a vécu sous l'occupation japonaise, il parle japonais. Il a aussi appris d'autres langues depuis comme l'anglais, le thaïlandais, le mandarin, le français et il travaille encore son espagnol.Quatre. Il s'est longtemps cru hétérosexuel, voyant les femmes se succéder au fil des années. Puis, il y a eu Lui, depuis il se considère bisexuel et il n'y a plus jamais eu personne dans sa vie et dans son lit. Cinq. Encore aujourd'hui, il est hanté par des pensées sombres et des cauchemars qui le maintiennent éveillé. Il souffre donc d'insomnie et son manque de sommeil permanent peut le rendre plutôt irritable. | Charmeur Piquant Malin Froid Sensible Organisé |
Lil Leidi Âge 20 ans Activité Régulière Longueur moyenne des rps Je varie entre 300 et 1000 mots, mais 500 en moyenne Comment tu nous as trouvé ? Huhuhu ~ C'est mon dernier mot, Jean-Pierre C'est une migration de personnage, même s'il a quelque modif', la base est la même. Pas de panique si vous pensez connaître. | |
| |
| Jeu 23 Avr - 22:11 nightmarish fairytale Cause life is a bitch 2 juillet 1910Les premiers cris de l'enfant s'élève alors que la père est encore essoufflée. On annonce, c'est un fils. Le mère semble soulagé, c'est ce qu'il voulait. Un fils pour prendre sa suite, un fils pour l'épauler, un fils pour pouvoir respirer. La nouvelle est donnée à la famille des jeunes parents, le grand-père parle, ce sera Chin. Parce que c'est le patriarche qui choisit chez les Kang, c'est ainsi fait depuis longtemps. Le père est d'accord, la mère obtempère. C'est décidé, Kang Chin a rejoint ce monde. 1910-1930 Chin grandit et s'épanouit dans une famille modeste de Mokpo. Son père était un artisan potier et sa mère l'aidait dans son commerce et sur les marchés. Il grandit donc heureux, au milieu de cet univers, apprenant jeune aux côtés de son père ce métier qui allait devenir le sien. En 1920, ses deux petites soeurs rejoignèrent sont univers, devant la prunelle de ses yeux. Leur père les voyait comme des bouches à nourrir qui ne lui apporteraient pas grand chose en tant que femmes. Chin, lui, était tombé fou d'amour pour ces boules de malice qui prenaient un malin à rendre la vie de leur foyer vivant par leurs bêtises.
En tant que potier, Chin a très vite développé une passion pour le dessin et particulièrement la peinture. Son père l'avait missionné à la décoration des créations et il ne pouvait pas rêver meilleure tâche. Il sculptait, peignait et gravait sur les jars qu'il fabriquait avec une délicatesse qui touchait le coeur des femmes. Et oui, Chin était un séducteur dans l'âme à l'époque.
Mais voilà, cette époque n'étais pas la plus idyllique en Corée. Le Japon occupait le pays et dictait sa loi sur le territoire, allant jusqu'à faire parler japonais aux habitants. Il est compliqué d'échapper à ce genre de climat...
1930-1936 Le cauchemar a commencé en 1930. Des soldats passaient régulièrement dans l'atelier de poterie des Kang. Au début, c'était tous les mots, puis c'est devenu toutes les semaines, puis tous les jours. La famille ne savait pas ce qu'ils cherchaient. Ils avaient toujours respecté les règles, ils utilisaient le japonais au quotidien, ils payaient les taxes aussi, suivaient les directives du gouvernement japonais. Rien ne devait leur arriver de mal normalement. Et tout d'un coup, ils ont arrêté de venir.
En fin d'année 1930, le père de famille est appelé à rejoindre l'armée japonais pour participer au combat dans la guerre d'Asie-Pacifique. En tant que seul homme de la famille, Chin se retrouve avec la responsabilité de sa mère et ses soeurs. Il sait qu'il ne pourra pas les entretenir en étant seul dans son atelier et il ne peut pas se permettre d'embaucher. Il décide alors de fermer boutique et entre au service du Japon dans un de ses nombreux chantiers en Corée. De son côté, sa mère va travailler avec d'autres femmes dans les champs et ses soeurs gagnent quelques pièces en faisant des petits boulots à droite et à gauche. Ce sera une époque dure pour eux, mais c'est plus important que jamais à leurs yeux d'être une famille, parce qu'ils ont besoin de sentir qu'ils ne sont pas seuls.
Et puis, il y a eu ce matin en 1935. Ce matin où des soldats ont frappé à la porte. Chin se préparait à aller travailler, il était très tôt. Ils sont entrés et ont demandé en japonais où étaient les filles. Chin n'a pas compris pourquoi ils les cherchaient. Mais il a obtempéré et a réveillé ses soeurs qui sont venus. Puis tout s'est passé vite, un soldat leur a attrapé les bras, puis sa mère est arrivée en hurlant en coréen. Il s'est pris un coup dans la mâchoire, Chin a essayé de parler avec les soldats pour comprendre. Ils disaient qu'elles devaient aider la nation. Les petites étaient en pleurs, elles n'avaient que 15 ans à peine, à cette époque. Chin les a regardé partir, sa mère en angoisse dans ses bras. C'est la dernière fois qu'il vit ses soeurs. Il comprit des années plus tard que ses soeurs avaient été emmenées pour leur jeunesse, pour les soldats japonais. Elles avaient été choisies pour être des "femmes de réconfort", prisonnières d'un camp où elles ont sûrement dû finir leurs jours. Chin crut perdre la tête et la volonté de vivre, mais voir sa mère être dans un état bien plus grave que lui le conforta dans l'idée qu'il n'avait pas le droit de lâcher. Sa mère ne quittait plus la maison, trop détruite par la malédiction qui s'abattait sur sa famille. Alors, Chin travaillait encore plus fort pour pouvoir les nourrir tous les deux, pour pouvoir leur assurer un toit. Il s'abîmait la force de sa jeunesse, il sentait ses membres endoloris du dur labeur, mais il tenait bon.
Puis en 1936, les soldats sont revenus et ont emporté sa mère à leur tour, expliquant qu'il s'agissait d'une cure pour un traitement, qu'elle reviendrait. Que le gouvernement voulait seulement prendre soin de sa citoyenne. Mais Chin n'était plus dupe, il savait qu'il ne reverrait plus sa mère, alors il voulut la retenir, les empêcher de l'emmener. Ce soir-là, c'est sa mère qui l'empêcha d'intervenir. Il la regarda partir seule, encadrée de ces soldats qui paraissaient si grand à côté de son corps émacié par la douleur. Chin était seul.
Cette situation, cette sensation de voir sa vie partir en lambeaux. Ça finit de lui faire comprend qu'il doit changer d'air. Tout dans son quotidien lui rappelle sa famille et leur certaine mort quelque part, avec leur dépouille dans une fosse. Il ne peut plus, alors il pense, parfois trop. Mais il ne peut pas finir là, il doit vivre. Pas seulement pour lui, mais aussi pour ses soeurs, son père, sa mère. Il doit vivre pour ceux qui ne le peuvent plus. Le lendemain du départ de sa mère, il réunit quelques affaires dans un bottari : quelques affaires, des vivres, le peu d'argent qu'il a, les alliances de ses parents, les rubans préférés de ses soeurs. Puis il prend la route du sud, vers l'île de Jeju. Il sait que cette île se développe de plus en plus. Peut-être qu'il trouvera de quoi travailler là-bas, loin de ce lieu de cauchemar.
Malheureusement, la vie était compliqué pour tout le monde. Chin parvint à trouver quelques travaux auprès des habitants, principalement dans les champs proéminent à Jeju, mais ce n'était pas suffisant pour vivre correctement. Aucun potier ne cherchait un employé et il n'avait pas les économies pour monter son propre atelier. Il était coincé dans cet espèce d'entre-deux, entre misère et survie. Il travaillait aussi dur qu'il le pouvait, mais ce n'était pas suffisant pour une vie décente et il avait bien compris que ça ne le serait jamais. Mais il n'abandonnait pas, pour le souvenir de ses proches. Puis un jour, il a commencé à se sentir suivi de plus en plus souvent, surtout quand il rentrait tard des champs pour rejoindre la chambre qu'il louait. Instantanément, il pensa à des soldats. Est-ce qu'ils étaient venus pour lui retirer sa liberté, à lui aussi ? Il tentait d'ignorer cette présence oppressante tous les soirs, se hâtant pour rejoindre sa chambre. Mais un soir, elle apparut. Elle était habillée simplement, mais resplendissait d'une certaine façon. Elle avait cette aura mystique, enchanteresse. C'est en se perdant dans cette contemplation que Chin perdit son humanité. Ses crocs plongés dans la gorge du jeune homme tendit qu'elle aspirait les dernières gouttes de vie dans ses veines. Quand il rouvrit les yeux, il était dans une vieille bâtisse de l'île avec la dépouille de la jeune femme à ses côtés. Et surtout, une soif dans la gorge qu'il ne s'expliquait pas. Il lui fallu quelques jours et des veines asséchées pour comprendre ce qu'il lui était arrivé : Il était mort et un vampire en prime. A chaque fois qu'il tentait de se nourrir, il avait l'impression d'être vidé de son sang à son tour, revivant la nuit de sa transformation à chaque repas. Mais cette force nouvelle, ce pouvoir qu'il n'avait jamais eu, il savait déjà comment il allait l'utiliser.
1936-1940
- Warning :
Ça a commencé par de petites choses au début : faire tourner en bourrique quelques soldats, faire sortir quelques petites filles des fourgons en route pour des camps. Puis ça a commencé à grossir petit à petit. Ça a vraiment dérapé ce jour : Chin portait un grand chapeau pour se protéger du soleil. Il aidait un vieil homme à rentrer chez lui après lui avoir évité un de ces centre de recherches sur cobaye humain. Un soldat l'a vu et a voulu lui demander des comptes. Il a tenté de l'esquiver, puis le soldat a sorti son arme et Chin a agi trop vite. Il lui a cassé le poignet. Ça lui a fait une décharge de satisfaction de blesser ceux qui l'avaient mené ici. Puis, il a plongé ses crocs dans la gorge du soldat et a ressenti à la fois la douleur de cette morsure et une satisfaction incommensurable de sentir sa vie disparaître entre ses doigts. Ce fut le début de sa quête sanglante contre les soldats japonais. Cette quête a duré 4 années où il a cherché cette satisfaction de prendre la vie de personnes qu'il jugeait responsable de ses malheurs. En même temps, la douleur qu'il en tirait lui donnait l'impression d'être en vie et de réparer ses péchés. Puis un jour, alors que son visage était encore tâché du sang d'une de ses victimes, il comprit que ça ne vengerait jamais sa famille, parce que ça ne les ramènerait pas. Que ce n'était pas comme ça qu'il assurerait leur mémoire.
Alors il arrêtera toutes ces tueries et décida de faire autrement. C'est en 1940 qu'il prend la décision de s'éduquer en partant de zéro et de faire quelque chose de sa vie. 1940-1971 Chin a travaillé d’arrache-pied, se dédiant à ses études tandis que sa nouvelle force vampirique lui permettait d'assurer des travaux toujours plus dur et donc qui lui rapportait plus. Il se révéla un très bon étudiant et réussit à rentrer à l'université avec une bourse du mérite. Il étudia l'ingénierie aéronautique, métier qui lui permettait d'exprimer sa créativité tout en s'assurant un bel avenir. Et il en sortit diplômé avec brio. Tout se passait bien pour lui, il s'était même trouvé un travail auprès de l'armée tout en restant civile et arrivait à rester éloigné des autres créatures. Tout se passait pour le mieux.
Et un jour, il le rencontra. Il le trouvait magnifique et il attira son oeil tout de suite. C'était la première fois qu'un homme lui faisait un tel effet. On peut parler d'un coup de foudre, l'amour au premier regard. Alors, il lui demanda son nom, puis lui proposa un café, un cinéma et bientôt ils échangèrent leur premier baiser et officialisèrent leur relation en 1971.
1971-1981
- Warning :
Leur relation était idyllique, même s'ils restaient cachés aux yeux de la société très conservatrice de l'époque. Ils vivaient leur amour pleinement et Chin était totalement fou de Lui. Leur histoire était belle et stable. Ils ont fini par emménager ensemble en faisant passer ça pour une colocation et Chin l'a même demandé en fiançailles, sachant parfaitement qu'il ne pouvait pas l'épouser pour l'instant. Ils s'était aussi révélés leur nature : Chin et sa nature vampirique, son bien-âmé et sa nature faerique.
Mais au milieu de ça, Chin avait développé une peur de la lune rouge. A chaque fois qu'elle approchait, il devenait anxieux, il lui arrivait même de faire des crises d'angoisse. Ses nuits étaient courtes et il tremblait au moindre son suspect. Mais il ne comprenait pas.
Puis durant une lune rouge, après 10 ans de relation, le voile s'est levé. Peu importe les années qui passent, il s'en rappelle parfaitement. C'est comme s'il avait ouvert les yeux, sauf qu'ils l'étaient déjà. Et la première chose qu'il a vu, c'est le visage de sa moitié au dessus de lui. Puis, il a vu d'autres visages autour, il ne sait pas combien ils étaient. Il y avait aussi la sensation de ces mains sur son corps dénudé et la douleur plus bas. Il ne comprenait pas très bien, mais il sentait qu'il ne devait pas bouger. Qu'il ne devait pas leur faire comprendre qu'il était conscient. Alors il a retenu ses larmes de douleur et d'humiliation. Il a supporté ces mains immondes sur son corps toute la nuit durant et il a ignoré les paroles de ses agresseurs. La raison qui rendait ces nuits si effrayantes pour lui, était parce que depuis 10 ans, chaque lune rouge, son compagnon profitait de la puissance de la poudre de fée pour le droguer et abuser de lui avec ses amis. Il se faisait abuser à chaque lune rouge depuis 10 ans sans s'en rendre compte, seul une part de son inconscient se souvenait de ces horreurs.
Il lui a fallu une semaine pour digérer la nouvelle durant laquelle il dût faire comme si de rien n'était. Puis un après-midi, alors qu'il était seul dans leur maison, il a emballé toutes ses affaires : les mêmes objets que la première fois et quelques autres choses qu'il avait amassé avec les années et il est parti. Derrière lui, sur le lit conjugal, il ne laissera que sa bague de fiançailles et une note d'adieu. C'est comme ça que sa relation en apparence idyllique, mais réellement toxique a pris fin.
1981-2020 Les premières années qui suivirent furent réellement éprouvantes pour Chin. Il devait apprendre à vivre avec cette réalité et à y faire face. Ses journées étaient obscurcis par des flashbacks de ces traumatismes et ses nuits étaient hantés par des cauchemars qu'il oubliait au réveil. Il lui fallut presque jusqu'au début des années 2000 pour réussir à faire face, à se relever à reprendre sa non-vie d'une façon à peu près normale. Malheureusement, encore aujourd'hui, il lui arrive d'être hanté par ces souvenirs de son passé, par le fantôme de sa famille comme par les sensations sur sa peau. Mais il se bat, parce qu'il doit continuer pour leur mémoire.
Il a décidé d'aider, pour que personne ne vive ce qu'il avait vécu, pour que plus jamais un fae ne se permette ce qu'il s'était permis avec lui. Alors, il a rejoins le bataillon Reality, prenant comme cible les faes déviants. Les faes qui abusaient de leur pouvoir. Encore aujourd'hui, il fait partie du bataillon et assure son rôle avec brio. Parce que son implication est nourrie par cette volonté de ne pas voir son expérience reproduite dans la vie d'autrui.
| |
| |