Cela faisait maintenant quelques semaines que Cléo et moi étions passé de meilleur ami a petit ami. J'étais aux anges, rien ne pouvait être mieux dans notre relation. J'étais simplement heureux de pouvoir partager mes sentiments avec lui, de pouvoir l'embrasser... et peut-être plus... Je sentais bien que lorsque nous nous embrassions avec un peu de fougue, une chaleur nouvelle naissait dans mon bas ventre. J'avais envie de plus que des baisers mais je n'osais rien tenter. Cléo allait me trouver étrange non ? Cela ne faisait si longtemps que nous sortions ensemble et j'avais déjà ce genre d'envie, quelque chose devait être étrange chez moi...

Enfin bref, je filais le parfait amour avec lui, même si nous ne crions pas notre relation sur tous les toits. Comme à l'université, nous étions comme avant aux yeux des autres, même si nous avions plus d'attentions, on se tenait la main, mais vu que l'on ne s'embrassait pas, les autres n'avait pas remarquer de changement. De toute façon, je me fichais de ce que pensais les autres tant qu'il ne s'approchais pas trop prêt de mon petit ami.

Aujourd'hui, nous avions une répétition en groupe, groupe que nous n'avions pas choisi. J'étais donc avec deux gars inconnus au bataillon, enfin surement là depuis me début de l'année mais ils ne m’intéressaient pas vraiment. J'avais pris le lead évidement, leurs apprenant les bases de la chorée tout en ne pouvant m'empêcher de garder un œil sur Cléo.

Un des membres mon groupe demanda mon attention, ce mec stupide n'arrivait même pas à faire le mouvement de base... Qu'est ce qu'il foutait là ? Je m'appliquais donc à lui montrer chaque mouvement lentement pour que son cerveau de demeurée ai le temps de comprendre quand j'entendis quelqu'un tomber, subitement je me tourna en direction du groupe de mon petit ami, c'était lui ! Sans réfléchir plus je me précipitai vers lui. Arrivant à sa hauteur je remarquai de suite le coup.

Ca va chaton ? Demandais-je légèrement paniqué, tu veux que j'aille chercher mon sac ? Demandais-je, on savait tous les deux que dans mon sac j'avais de tout, crème anti cou, bandage pansement ect...

Quelques semaines s’étaient déjà écoulé, et pourtant Cléo avait l’impression que c’était hier qu’ils s’étaient mis ensemble. Et en même temps, ils commençaient a prendre leur habitudes en tant que couples, être un peu moins gêné par tout et n’importe quoi. Leur premier rendez vous avait été un franc succès et Cléo n’avait qu’une hâte, avoir le prochain. Cette atmosphère romantique entre eux, ce moment où ils n’y avaient qu’eux deux au monde, il avait beaucoup trop aimé. La fin n’avait peut-être pas été parfaite, mais ça lui allait bien, ça leur correspondait. Cléo ne se sentait pas vraiment prêt pour aller plus loin avec son petit ami. Il avait bien tenté de chercher rapidement quelques informations sur internet, mais à peine les mots marquer qu’il avait fermé la page de son PC les joues en feu. Non pas tout de suite. C’était Isaac et il voulait vraiment faire les choses bien. Alors même si ça chauffait un peu entre eux par moment, ça lui allait très bien que ça n’aille pas plus loin.

A l’école, ils ne s’embrassaient peut-être pas, mais personne ne semblait rien avoir remarquer, malgré leur rapprochement physique bien plus important. Et au fond, ça soulageait un peu Cléo. Il n’avait pas honte mais il ne savait pas trop comment gérer le regard des autres. Ça avait toujours été comme ça, le regard des autres, Cléo avait bien plus de mal à s’en défaire que Isaac. Ce dernier l’aidait beaucoup, et il essayait vraiment de faire des efforts. Et en dance, il se donnait a fond pour ne pas avoir de regret, du moins, il faisait son maximum. Il ne voulait pas être à la traine.

Et c’est ce qu’il s’appliquait à faire pour leur travail de groupe, se donnant à fond comme à chaque fois pour qu’ils aient une bonne note. Les deux gars avec qui ils étaient n’étaient pas les plus doué mais ils s’en sortaient quand même bien. Il savait bien mais son pied dérapa et il tomba par terre de manière peu gracieuse. Les chutes, ils en avaient vu un paquet, c’était les aléas de leurs études, alors ile de plus, une de moins… mais ça ne l’empêchât pas d’avoir mal a la hanche et au poignet. Au moins, il ne s’était pas tordu la cheville.
Il vit Isaac se précipiter vers lui et essaye de le rassurer.

-Ce n’est pas grand choses Isaac, ça va.

Certes il avait mal, mais comme d’habitude, une chute était une chute. Il ne voulait pas que son petit ami s’inquiète à ce point, il n’avait rien de casser.

-Isaac… Soupira-t-il en voyant ce dernier partir chercher sa trouve de soin.

Il regarda son petit se dépêcher de partir et toucha son poignet endoloris, ça n’avait pas l’air péter, même si c’était douloureux. Il remonta ses yeux vers un des gars de leur groupe en l’entendant parler.

-Putain t’es vraiment pas doué, tu pourrais faire gaffe. Si t’es blessé on est dans la merde !
-Je n’ai pas fait exprès, j’ai rien de casser… Commença-t-ila  se justifié.
-Si je le tape une sale note par ta faute…

L’autre n’eut pas le temps de finir sa phrase que Isaac revenait, le coupant étrangement dans sa phrase. Ok, Cléo le sentait mal.

A chaque fois qu'il s'agissait de Cleo, mon cœur s'affolait. Il n'avait peut-être pas grand-chose mais je m'inquiétais, je ne supportais pas de le voir avoir mal. Je ne réfléchissait pas plus avant de me précipiter jusqu'à mon sac où se trouvait ma trousse de secours, pour certains ce n'était pas utile d'avoir autant de choses mais ça m'avait toujours été utile.

Je revenais à pas rapide vers mon petit ami... Ce gros con était-il réellement à crier sur Cléo ? Voilà pourquoi je détestais ne pas être en groupe avec lui, les autres ne l'avaient même pas à se relever non au contraire ils l’accablaient, non mais ils avaient quoi ? Ils n’étaient jamais tombés en répétition ?

J'arrivais au niveau du groupe coupant l'autre idiot qui parlait d'un geste de la main. Sans un mot je me penchai vers Cleo sortant la crème anti coup.

Tiens applique un peu de ça sur ton poignet et je m'occuperais de ta hanche après, lui dis-je caressant ses cheveux.

Tu ne sais pas te débrouiller sans ton pote c'est ça ?! Gueula l'autre, alors lui il n'avait pas compris qu'il devait se la fermer ? Je me relevais avec un regard bien moins sympathique. L'autre allait regretter d'avoir osé critiquer l'homme que j'aimais.

Il était peut-être plus grand que moi mais cela ne m'empêchait pas de l'attraper par le col, le regard pleins de haine.

Tu m'expliques ton problème ? T'es qui pour lui parler comme ça ? Encore tu serais un minimum talentueux, mais t'es qu'une merde pas capable d'enchainer trois pas sans faire une erreur. Tout en parlant j'avais avancé jusqu'à le coller contre le mur, je me retenais, ce n'étais qu'un humain et je pouvais le réduire en bouillis sans faire attention, quoi que s'il osait répondre c'était ce qu'il risquait d'arriver.

Toujours a terre, il se sentait vraiment comme un idiot d’être tombé. Certes, ça arrivait a tout le monde, mais ça ne l’empêchait pas de se sentir mal. Après tout, c’est vrai qu’ils allaient être embêter si c’était un peu plus grave que simplement la douleur du coup. Et il ne l’espérait pas.
Cléo le sentait mal, et la tension dans l’air était palpable. Ou alors c’était seulement lui qui al ressentait. Mais il voyait bien que Isaac était plus qu’énervé. Ais comme a chaque fois, avec lui il restait doux comme un agneau.
Isaac avait toujours été comme ça, surtout quand on s’en prenait a lui. Si avant, il n’avait pas forcément la force de le défendre, maintenant il le faisait tout le temps. Cléo n’aimait pas le conflit.  Mais Isaac lui parait facilement au quart de tour. En revanche, avec lui, son petit ami avait toujours, et était toujours adorable. Il le vit s’approcher de lui, lui donnant une pommade et il lui sourit timidement en sentant la caresse dans ses cheveux. Il aimait vraiment quand Isaac était aussi attentionné...
Il n’était même pas surpris que Isaac sache où il est mal sans même avoir à parler. Déjà, le blond était observateur, en particulier avec lui. Et puis ça avait toujours été comme ça entre eux, ils n’avaient pas forcément besoin de parler pour se comprendre.

Malheureusement leur bull éclata en entendant l’autre parler… Et Cléo se crispas. Si Isaac avait été focalisé sur lui jusqu’à maintenant, il savait que là ça allait partir en cacahouète. Et même si les paroles l’atteignaient un peu, la, tout de suite, la vie de ce mec l’importait un peu plus. Il se doutait que Isaac n’irait pas trop loin, mais en même temps, il avait toujours cette crainte. Ils avaient tout les deux bien plus de force que leur camarade de classe s’ils le souhaitaient.

-J’ai quand même le droit de ne pas vouloir me taper une sale note par sa faute a cause de ton copain !  

Cléo sera les dents, mais il sentait que Isaac risquait d’en mettre une au plus grand, et il refusait que son petit ami est des ennuis par sa faute. S’ils devaient en avoir, c’est car Cléo les avait entrainés dans une bêtise, pas pour ça.

-Isaac, tu m’aide a me relever s’il te plais ? Je veux rentrer.

Il savait que c’était la façon la plus simple de détourner l’attention d’Isaac. Il pouvait aussi lui demander d’arrêter, mais rien ne garantissait qu’il le fasse dans l’immédiat. Il tendit la main pour que Isaac l’aide a se relever. Il savait prit un sacré coup sur la hanche en tombant tout de même.

Je ne supportais pas les connards dans son genre, il critiquait Cleo alors qu'il ne lui arrivait pas a la cheville. Non mais il s'était vu ? il n'était même pas capable de faire la moitié de ce que pouvait faire mon petit ami, il ne méritait vraiment pas de faire partis de ce monde.

Parce que tu penses que sans lui dans ton groupe tu aurais une bonne note ? Je lâchais un rire faux, pour ça il faudrait que tu sache te débrouiller sans l'aide des autres. Redescend à ta place un peu, tu ne vaux pas mieux qu'un cafard, n'ose plus jamais t'adresser à lui comme ça.

Je ne devais pas le frapper, je savais bien que je risquais des sanctions et peut être aussi causer du tort à Cleo, alors je n'allais pas le faire même si cela me démangeait énormément.

Je le tenais toujours contre le mur quand chaton m'interpella. Oui il avait raison il fallait mieux rentrer.

On rentre à la maison, répondis-je puis je lâchai le plus grand pour attraper la main de Cléo et passa ma main autour de sa taille doucement pour le garder contre moi.

Avant de partir il manque quelque chose, je donnai un coup de pied dans les genoux du gars le laissant tomber en avant. Excuse-toi si tu ne veux pas plus ce que petit coup de pied... et tu sais que j'en suis capable. Ajoutais-je le regardant avec un regard noir. Il me défiait du regard mais finalement renonça en voyant mon poing serré.

Excuse-moi de t'avoir crié dessus. Lacha-t-il finalement.

Cléo se sentait un peu ridicule de rester ainsi par terre, mais il avait mal, et surtout, ce n’était pas ce qui le préoccupait le plus actuellement. Mais plutôt de voir Isaac aussi énervé, il savait que ce dernier pouvait aller loin, trop loin même. Et sa Cléo ne le voulait pas. Entendre les dire d’Isaac lui faisait plaisir, d’un certain coté. Il aimait bien quand ce dernier le défendait… même s’il ^referait quand il n’y avait pas besoin de ça. Mais entendre Isaac avoir une si haute estime de lui, ça lui faisait toujours un petit quelque chose malgré lui.

De tournant l’attention sur lui, Isaac se décala vers lui pour attraper sa main et l’aider a se relever. Il se retrouva tout contre le corps du blond qui passa une main autour de sa taille.

-Merci. Souffla-t-il.

Il aurait dû se douter, que Isaac ne partirait pas aussi simplement. Pourtant il le connaissait son petit- ami. Mais il avait espéré que ce dernier partirait sans faire de vague. Mais non, Isaac venait de donner un coup de pied a celui qui l’avait insulté pour le faire tomber par terre. Cléo pouvait sentit tous les muscles tendus du blond contre lui et la tension dans l’air. Des fois, le plus jeune faisait vraiment peur, même si lui n’en avait jamais peur.

-On en reparlera, comme des adultes. Viens in y va Isaac.

Il n’allait pas dire que c’était rien, surtout que il voyait bien que l’autre n’ne pensait pas un mots. Et même s’il pouvait être un vrai gamin, pour le coup, ils n’allaient pas pouvoir laisser ça en suspens. Pas sur cela dit que les deux autre puisse réellement avoir une discussion mature.

-Vraiment, des cons. Pesta-t-il en sortant du bâtiment, boitillant un peu.

Ils marchaient en direction de leur appartement mais Cléo demanda une pause alors qu’ils n’étaient pas encore sortis de l’université. Chaque pas lui faisait plus de mal que ce qu’il avait imaginé. C’était surement de bouger qui posait un problème. Lui qui avait voulu affirmer que ce n’était rien, car c’est ce qu’il pensait, il n’ne était plus aussi sur.

-Quel saloperie, j’espère que j’ai rien de grave… Soupira-t-il en s’asseyant sur un banc aidé par Isaac.

Il remonta son t-shirt et descendit légèrement son pantalon pour voir s’il avait une marque ou un bleu mais rien. Il remit tout en place en fermant sa veste bien son blouson pour ne pas avoir froid.

Je n'allais certainement pas le laisser la, par terre une seconde de plus. Je l'aidais a se relever pour le soutenir contre moi. Je ne voulais pas que l'ont reste là plus longtemps et qu'on rentre à la maison. Mais je ne pouvais pas laisser ce mec s'en sortir sans rien faire.

Portant un coup directement dans ses genoux pour le faire se mettre a genoux et s'excuser auprès de mon petit copain. Je ne pouvais pas laisser ça impunie mais je devais faire vite pour ne pas laisser Cleo mal comme ça.

Je suivais donc chaton une fois les excuses, non sincère, du mec prononcée, vers la sortie. Oui de vrais connards. Ajoutais-je en passant la porte. Je voyais bien qu'il n'était pas bien du tout, est ce qu'il fallait allez à l'hôpital ? L'aidant à s'assoir sur banc, je me mettais a côté de lui, posant un regard inquiète sur mon petit ami, je voulais l'emmener à l'hôpital mais j'étais certain qu'il refuserais, il allait me dire d'attendre demain pour être sur que ce soit grave.

Demain si tu as encore mal, je t'emmène a l'hôpital et tu as pas ton mot a dire chaton. Ajoutais-je, en observant sa hanche, on ne voyait rien mais je savais qu'il n'était pas du genre a simuler la douleur, au contraire, là il devait avoir réellement mal.

Je m’accroupissais devant lui, allez chaton monte, je te porte jusqu'a la maison et je m'occuperais de ta blessure en rentrant. Lançais-je en attendant qu'il grimpe. Une fois sur mon dos, je fis attention a me relever doucement, ne faisant aucun mouvement inutile. Accroche toi bien , ajoutais-je avant de marcher en direction de notre appartement. Cleo n’étais pas lourd mais heureusement nous n’habitions pas très loin de l’université.

Cléo n’était pas du genre à se peindre, enfin, surtout pas pour la douleur. Quand il dansait, parfois il avait mal, ça faisait partie du jeu. La petite blessure n’avait pas leur place pour monter de niveau. Alors c’était habituel, de prendre sur soit pour avancer. Mais la, qu’il demande a s’arrêter, c’est qu’il avait vraiment mal. Chaque pas faisait bouger sa hanche et lui faisait mal. Il ne pensait pas s’être cogner assez violement pour avoir mal de la sorte. Mais visiblement c’était le cas. Et ça le faisait drôlement chier. Il espérait vraiment de tout cœur que ce ne serait pas grave.
Il releva son regard vers Isaak en tentant un sourire rassurant.

-Kitty, ne t’inquiète pas, je suis sure que ce serait passer demain… Promis, si jamais ce n’est pas le cas je te laisserais me traîner aux urgence.

Isaac le connaissait bien, il savait bien que Cléo refuserait catégoriquement de passer des hures aux urgences pour rien. Surtout qu’ils guérissaient vite, donc ce serait peut-être déjà passer dans quelque heureux ou le lendemain. Il redescendit son haut délicatement pour être sur de ne pas se faire plus mal et fut surpris de voir Isaac se mettre devant lui.

-Kitty, tu es fatigué des répétitions… Soupira-t-il. Bon d’accord.

Mais il savait que Isaac n’en démordrait pas alors il se releva avec précaution puis s’installa sur le dos de Isaac. Son propre sac sur le dos, il récupéra celui de Isaac pour lui libérer les mains.
Il grimaça légèrement en s’installant, mais après, ça allait, Isaac faisant exprès de faire le moins de mouvement possible et Cléo l’en remerciait. Une fois arrivé devant la porte, il descendit de son dos pour que Isaac ouvre puis alla se poser sur le canapé, étant la surface moelleuse la plus proche.

-Merci Kitty, qu’est ce que je ferais sans toi… Soruia-t-l allongé sur les cousins.

Il vit ensuite Isaac arrivé avec la trousse a pharmacie près de lui. L’avantage d’être danseur, c’est qu’ils avaient énormément de chose pour tout ce qui était musculaire et n’avaient pas besoin d‘aller voir des médecins a chaque fois. Il l’observa quelques secondes avant de détourner les yeux, les joues légèrement rouges.

- J’ai pas en le temps de mettre de la pommade sur mon poignet, mais j’ai plus trop mal.

Il avait intérêt oui, je n'allais pas le laisser plus d'une soirée et d'une nuit dans cet état. Et puis il pouvait être certain que j'allais le surveiller cette nuit, on ne sait jamais ce qu'il pourrait arriver.

Tu as promis, demain matin si je te vois grimacer tu n'auras pas le choix Chaton ! Ajoutais-je avant de m'accroupir devant lui pour qu'il puisse monter sur mon dos pour rentrer à la maison. Hors de question qu'il marche alors qu'il grimaçait simplement en remettant son t shirt.

Je suis peut-être fatigué mais toi tu es blessé donc on ne discute pas, grimpe. Répondis-je sans réellement lui laisser le choix.

Rapidement nous arrivons à l'appartement ou je déposa délicatement mon petit ami sur le sol. A peine la porte fut ouverte que je me dirigeai directement vers la salle de bains pour trouver de quoi alléger ses douleurs. Je souriais en entendant ses mots.

Rien du tout chaton et c'est pour ça que tu m'aimes ! Lançais-je avant de rentrer dans le salon la trousse à pharmacie dans les mains. Heureusement nous avions toujours ce genre de choses à la maison car après tout ça nous arrivait souvent de nous blesser. Arrivant à sa hauteur je m'installais à genoux à côté du canapé. Je sortis la crème anti-inflammatoire avant de doucement lui retirer son t-shirt, faisant attention à ne pas le faire trop bouger. Je m'occuperais quand même de ton poignet chaton. Ajoutais-je avant de commencer à étaler de la crème sur sa hanche. Je commençais à rougir malgré moi, non je ne devais pas regarder son corps de cette façon, pas maintenant. Mais c'était plus fort que moi mes yeux dérivaient... Non je devais me concentrer et ne surtout pas rougir.

Cléo savait très bien qu’il ne discuterait pas s’il avait encore mal le lendemain. De toute manière, lui-même serait un peu inquiet donc il n’aurait pas de raison de refuser. C’était un compromis qu’il acceptait pour ne pas aller de suite a l’hôpital. Même si vue sa douleur il comprenait que Isaac soit inquiet. Il aurait aimé se laisser tomber sur leur canapé, mais malheureusement il dut faire attention a ne pas faire de choque inutile.
Il soupira déprimer d’être tombé. Ils allaient être dans la merde pour leur travail de groupe... Enfin bon, il valait mieux qu’il pense a autre chose, sa santé était bien plus importante.

-Oui c’est vrai, t’es le meilleur. Souria-t-il en échange.

Il n’y avait pas a dire, il serait bien perdu sans son meilleur ami sur bien des points s’il n’était pas a ses côtés. Et pour le coup, se soigner en faisait partie. Oh il pouvait le faire, après tout, il avait l’habitude avec les années… mais ça ne l’empêchait pas de préférer de loin que ce soit son petit ami qui le fasse. Il aimait quand Isaac prenait soin de lui. Il avait son infirmier personnel.
Voyant Isaac revenir, il laissa Isaac dégager les vêtements qui recouvraient sa hanche, faisant passer le haut par-dessus ses épaules.

-Si tu veux.

Ça ne servait a rien de batailler avec Isaac sur certain sujet, alors il préférait accepter. Ça ne lui coutait rien après tout. Il observa Isaac étaler de la crème sur sa peau le faisant légèrement grimacer, mais il savait qu’il devait passer par là. Ça faisait étrange de sentir les mains de Isaac sur la peau nu de sa hanche de la sorte. Qui descendait sur le début de l’haine par moment pour faire pénétrer la pommade. Il laissa ses yeux remonter vers Isaac qui semblait occupé a sa tâche, ses cheveux blonds cachant un peu ses yeux. C’était vraiment son infirmier personnel… En même temps qu’il pensait ça, il ne put s’empêcher d’imaginer Isaac en tenue d’infirmier le faisant horriblement rougir… Il ne pensait pas que l’uniforme c’était son délire, et encore moins d’infirmier. Et ça le gênait horriblement d’avoir eut ce genre de pensé envers son petit ami dans un moment pareil.
Secouant sa tête pour chasser ses idées, il posa sa main sur celle d’Isaac pour le stopper. Il espérait que Isaac n’avait pas vue son tourment.

-Je suis vraiment pas doué soupira-t-il. Je pense que c’est bon Kitty. Merci.[/b]

Il lui sourit et posa son autre main sur sa joue pour l’attirer vers lui et lui voler un baisé. Il se devait de remercier son petit ami comme il se devait.

-Tu me fera un câlin après ? Demanda-t-il lui tendant son poignet endoloris et en faisant les yeux doux. J’ai besoin de tes câlins pour aller mieux…